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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant.
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claude millet Fondateur
Sujet: Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant. Mer 13 Juil 2022 - 15:49
Qui veut la peau de la bagnole ? Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant. Par Mickaël Fonton Publié le 13 juillet 2022 à 14h45
Une 2 CV sur une route départementale bordée de platanes. Une image de la France éternelle menacée d'effacement par les lubies de la transition écologique. Photo :copyright: TRAVELPIX LTD/GETTY IMAGES
Avec son minois de batracien haut sur pattes, sa modestie, son affabilité, la “deux-deuche” aura incarné l’évasion à la bonne franquette en un moment de l’histoire où la France à nouveau se sentait jeune , écrit le regretté Denis Tillinac dans son Dictionnaire amoureux de la France, au sujet de la Citroën 2 CV qui a enchanté sa jeunesse. La voiture est un morceau du patrimoine de la France, patrimoine récent, certes, et qui n’est pas que français, mais patrimoine tout de même. C’est aussi une époque, celle des “trente glorieuses”, époque où la France, encore sûre d’elle-même, est tournée vers l’avenir. Ses grandes marques automobiles – Peugeot, Renault, Citroën – sont autant de fiertés et chaque nouveau modèle, un petit événement national. La voiture se démocratise, elle change nos paysages, organise nos villes, modifie notre rapport au temps et à l’espace, bref : elle transforme nos vies.
Rien d’étonnant à ce que, soixante ans plus tard, quelques personnes bien décidées à changer nos vies de nouveau – cette fois non pas à la suite d’un progrès technique mais conformément à leurs lubies -, à faire notre bonheur malgré nous, s’y attaquent. Contrôler la voiture, c’est prendre les commandes du monde occidental, et même au-delà. Obsédé par la transformation sociale, l’écologisme s’y est attaqué, avec un succès tardif mais éclatant. La tactique à suivre était simple. « Les éléments principaux de la critique archaïsante de l’automobile sont connus, écrit Mathieu Flonneau dans le Dictionnaire du progressisme : elle “ tue, pue, pollue et rend con”. Pour notre époque éprise de justice tous azimuts, l’automobile ne semble plus relever que d’une anomalie scandaleuse en termes écologiques, politiques et sanitaires. »
Chose étonnante, et qui prouve que l’idéologie, plus que la raison, est à la manœuvre : les assauts contre la voiture n’ont jamais été aussi violents qu’aujourd’hui, alors que les véhicules sont infiniment plus propres et sûrs que par le passé. Comme le montre Christian Gerondeau, ingénieur polytechnicien, à longueur d’ouvrages ( Oui vous pouvez acheter un diesel !, L’air est pur à Paris… mais personne ne le sait , ou encore le tout récent la Voiture électrique et autres folies – tous parus chez L’Artilleur), les nuisances attribuées à la voiture relèvent assez largement du fantasme. Peu importe : elle consomme des hydrocarbures et rejette du CO2, c’est un agent du désastre écologique, son compte est bon. Interdire tout de suite étant compliqué (85 % des Français sont des conducteurs réguliers), il fallait interdire autrement. En culpabilisant, en taxant ou, comme aurait dit Georges Pompidou, grand amateur de bagnole, en “emmerdant”.
Quoique progressive, parfois sournoise, et toujours adossée à d’apparentes bonnes raisons (l’environnement), cette tactique d’étouffement est quand même risquée. L’automobiliste, parfois, s’en rend compte et se rebelle. La crise des “gilets jaunes”, mouvement massivement plébiscité dans ses premières manifestations, a eu pour point de départ la voiture – en l’occurrence le prix du carburant. Toute une partie de la population, pour qui elle constitue un élément central de la vie quotidienne, s’est sentie ponctionnée au-delà du raisonnable. Dans un autre registre, la réduction de la vitesse à 80 kilomètres par heure, qui était présentée comme une mesure sécuritaire, mais fut perçue comme du racket, et même la phrase de l’éphémère candidat à la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux, sur « ceux qui fument des clopes et roulent au Diesel », furent très mal reçues.
Malheureusement, la France de la bagnole n’en a pas fini avec les brimades, bien au contraire. L’engouement de nos dirigeants (et de tout un air du temps) pour la voiture électrique s’inscrit complètement dans cette stratégie d’asphyxie. La main de fer de la rupture dans le gant de velours de la transition. On parle “innovation”, “cleantech”, “avenir”, etc. , mais on pense avant tout à enterrer le vieux monde. Sur le fond, en effet, la voiture électrique n’a rien d’écologique (lire notre article page 18). Son avènement, s’il a lieu, ne changera rien à l’état de la planète. En revanche, par son coût et par les barrières structurelles qu’il oblige à franchir, il accélérera l’effondrement de l’industrie automobile européenne, ce dont un écologiste ne peut que se réjouir. “Il faut donc diaboliser la petite maison, l’automobile… ”
« La lutte contre la voiture, c’est la préparation à la densification urbaine, qui est le grand projet des écologistes, avance l’entrepreneur et commentateur Éric Verhaeghe. Moins de voiture, moins de gens libres de faire des trajets de 10 kilomètres, c’est plus de concentration. Cela rejoint les propos de l’ancienne ministre, Emmanuelle Wargon, sur le pavillon individuel. Il faut tout faire pour que ce qui est individuel se réduise et disparaisse. Il faut donc diaboliser la petite maison, l’automobile… Mais comme il faut que ce soit écolo-macroniste, on n’interdit pas ; il faut simplement que ça coûte très cher aux résistants… »
Et c’est exactement ce qui va se passer. Véhicules thermiques interdits à la vente en 2035, multiplication des zones à faible émission (ZFE), tarifs de péages indexés sur l’inflation, coût du carburant à un niveau astronomique : « Tout ceci est une folie, prévient Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes. Une folie politique voulue par une minorité de décroissancistes qui ne veut pas comprendre que pour les Français, qui ne sont pas tous parisiens, la voiture est le moyen de déplacement le plus facile, le plus économique, le plus évident. Un jeune qui passe le permis n’a pas les moyens de se payer une électrique. Plébisciter ces véhicules-là, c’est une mystification, une façon détournée de le priver de voiture. » Chose paradoxale : notre époque qui n’a que la mobilité à la bouche va induire une récession de la mobilité. L’automobile va devenir un luxe. « Une certaine catégorie de Français va clairement se trouver de facto privée de voiture, poursuit Pierre Chas-seray. Soit vous aurez les moyens et vous pourrez vous déplacer, voir vos proches, voyager, soit vous resterez chez vous, déplacements contrôlés, jours autorisés, vacances encadrées. » Un nouveau monde, en somme. Peut-être même le “meilleur” d’entre eux… source Valeurs Actuelles
le 6, jacky alaux et claude.d aiment ce message
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant. Mer 13 Juil 2022 - 16:04
Une 2 CV sur une route départementale bordée de platanes. Une image de la France éternelle menacée d'effacement par les lubies de la transition écologique. Photo :copyright: TRAVELPIX LTD/GETTY IMAGES
--------------------- C'était la belle époque ...que les biens pensant écologique veulent nous enlever.
claude.d Pro !
Sujet: Re: Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant. Jeu 14 Juil 2022 - 10:14
Je pense que la secte anti voiture et autre voudrait que nous retournions au temps de l'homme et la femme des cavernes J'en connais qui roulent en voiture diesel malgre leur credo
Instrument de liberté, la voiture est essentielle à la vie d'une immense majorité de Français. Aveuglée par une minorité d'idéologues, la classe dirigeante a pourtant décidé de mettre au rebut ce symbole du monde d'avant.