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 La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane

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claude millet
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claude millet



La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane Empty
MessageSujet: La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane   La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane EmptySam 15 Oct 2022 - 13:54

La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane
Par Stanislas Poyet
Publié le 13/10/2022 à 17:50, Mis à jour le 13/10/2022 à 19:33
La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane Barkah10
Un blindé Griffon sort d’un avion A 400 M sur la base aérienne militaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en provenance de Niamey, au Niger, le 11 septembre 2022. Stanislas Poyet/Le Figaro

RÉCIT - Après avoir quitté le Mali, le matériel de l’armée française fait escale à Niamey, puis gagne Cotonou par la route ou Abidjan par les airs, avant d’être acheminé vers la France.

À Abidjan...
Dans un vacarme assourdissant, l’avion pose sa carcasse grise sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan en ce début de mois de septembre. Cet A 400 M est un avion de l’armée française, «un bijou technique», selon son pilote, qui a parcouru en deux heures les 1134 kilomètres entre Niamey au Niger et la capitale économique ivoirienne. Une fois l’avion immobile, les équipes en treillis et gilets jaunes se pressent autour de l’appareil. Ces soldats des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) vont réceptionner le blindé que l’aéronef transporte: un Griffon déployé au Mali, qui doit désormais regagner la France dans le cadre du désengagement de l’opération Barkhane. «On en attend une dizaine, explique le lieutenant-colonel Even, qui dirige la cellule logistique des FFCI. Ces blindés ont d’abord quitté le Mali pour le Niger. Puis on les envoie ici pour qu’ils embarquent vers la France début octobre».

Le 17 février 2022, le président Emmanuel Macron annonçait un retrait du Mali dans les six…

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FOUQUET66, claude.d et Abzi aiment ce message

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Pérignon
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Pérignon



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MessageSujet: Re: La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane   La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane EmptyDim 16 Oct 2022 - 1:52

Claude MILLET a écrit:
La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane
Par Stanislas Poyet
Publié le 13/10/2022 à 17:50, Mis à jour le 13/10/2022 à 19:33
La colossale opération logistique du désengagement de Barkhane Barkah10
Un blindé Griffon sort d’un avion A 400 M sur la base aérienne militaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en provenance de Niamey, au Niger, le 11 septembre 2022. Stanislas Poyet/Le Figaro

RÉCIT - Après avoir quitté le Mali, le matériel de l’armée française fait escale à Niamey, puis gagne Cotonou par la route ou Abidjan par les airs, avant d’être acheminé vers la France.

À Abidjan...
Dans un vacarme assourdissant, l’avion pose sa carcasse grise sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan en ce début de mois de septembre. Cet A 400 M est un avion de l’armée française, «un bijou technique», selon son pilote, qui a parcouru en deux heures les 1134 kilomètres entre Niamey au Niger et la capitale économique ivoirienne. Une fois l’avion immobile, les équipes en treillis et gilets jaunes se pressent autour de l’appareil. Ces soldats des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) vont réceptionner le blindé que l’aéronef transporte: un Griffon déployé au Mali, qui doit désormais regagner la France dans le cadre du désengagement de l’opération Barkhane. «On en attend une dizaine, explique le lieutenant-colonel Even, qui dirige la cellule logistique des FFCI. Ces blindés ont d’abord quitté le Mali pour le Niger. Puis on les envoie ici pour qu’ils embarquent vers la France début octobre».

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La suite :

Citation :
Le 17 février 2022, le président Emmanuel Macron annonçait un retrait du Mali dans les six mois après neuf années de présence militaire. La promesse fut tenue, avec deux jours d’avance: le 15 août, le dernier soldat français quittait le Mali. «Quand on s’est retiré du nord du Mali en 2021, on a évacué 138 véhicules et 400 conteneurs en six mois. Pour cette opération, en six mois on a évacué 1000 véhicules et 3000 conteneurs. C’est presque dix fois plus, explique le chef adjoint logistique du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le colonel Laurent. Pendant neuf années, on a accumulé une quantité de matériel colossale. Désengager Barkhane, c’est comme vider une vieille maison de famille!», ajoute l’officier. Charge aux logisticiens de prioriser les départs, en fonction de la rareté des équipements, de leurs besoins sur d’autres théâtres, de leur sensibilité au climat (un véhicule s’use quatre fois plus vite au Sahel qu’en France), tout en gardant un sens de la synchronisation: pas question de rapatrier des équipements dont les troupes restantes auraient encore besoin.

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Embarquement du matériel dans le navire MN Tangara. STANISLAS POYET/Stanislas Poyet/Le Figaro

L’essentiel du matériel fait escale à Niamey, véritable sas du désengagement de Barkhane. Sur les 3000 conteneurs désengagés, 2180 sont encore dans la capitale nigérienne, ainsi que 300 véhicules. Les uns gagneront Cotonou par la route, les autres Abidjan par les airs. Car depuis le début du désengagement, plus aucun matériel ne gagne la Côte d’Ivoire par la route. L’objectif est d’éviter le Burkina Faso: le contexte sécuritaire s’y est fortement dégradé et, en novembre 2021, des habitants ont bloqué un convoi militaire: l’une des expressions les plus marquantes de l’animosité populaire qui gonfle, notamment à l’encontre des troupes françaises. «Le fret et les véhicules militaires non combattants rejoignent par voie terrestre Cotonou. Ce sont des convois civils, conduits par Bolloré et escortés par les gendarmes nigériens puis béninois. Le matériel combattant, comme les Griffon, est transporté par avion, et rejoint Abidjan», explique le colonel Laurent.

Un à un, et durant tout le mois de septembre, une dizaine de Griffon se sont posés sur le sol ivoirien, pour être renvoyés vers le France en ce début de mois d’octobre. Parmi les blindés attendus, dix manquent à l’appel. «On a eu des pannes. Les A 400 M sont extrêmement mobilisés alors forcément, il y a de la casse», justifie le lieutenant-colonel Even. Les blindés, espérés en France pour le mois de novembre afin d’y effectuer leur visite technique, rentreront donc par avion. Un voyage bien plus onéreux que par bateau, puisque l’heure de vol en A400M avoisine les 60.000 euros. Le 5 octobre, les autres attendaient sur le quai du port d’Abidjan parmi des dizaines d’autres véhicules militaires.

Casque rouge sur la tête, au milieu du ballet de conteneurs transportés à bout de grues, le commandant David du 519e régiment du Train supervise l’embarquement du matériel dans le navire MN Tangara. «Chaque chose à sa place, c’est un vrai jeu de Tetris!», explique-t-il d’une voix forte, pour couvrir le vacarme alentour. Pour embarquer son matériel, la France fait appel à un armateur privé: la Marine nantaise, qui possède les deux navires utilisés par les armées, le Tangara et le Calao. «Ils ont répondu à un appel d’offres en 2010 pour la construction de deux navires. L’armée avait un cahier des charges précis: il fallait un navire qui fasse aussi bien du roulier (des véhicules) que du conteneur, explique le commandant David. Or, la plupart des navires existant font soit l’un, soit l’autre.»

Guerre en Ukraine

Car si l’armée possède en propre des unités du Train spécialisées dans la logistique, pour une opération d’une telle envergure elle doit compter sur des partenaires privés, comme la Marine nantaise pour les navires, Bolloré pour les camions, ou Ruslan Salis pour les avions. Sur les 300 rotations aériennes qui ont transporté 12% du matériel désengagé, 50 ont été effectuées par des avions Antonov - le second plus gros-porteur du monde - via un contrat passé entre l’Otan et la société allemande Salis, mettant à disposition ces aéronefs ukrainiens. Seulement, ces avions sont d’ordinaire stationnés à l’aéroport de Kiev, en Ukraine, bombardé au mois de mars par l’armée russe. «Je ne vais pas vous cacher qu’au début de la guerre en Ukraine, on a eu très peur, concède le colonel Laurent du CPCO. Mais très rapidement, l’entreprise a mis ses appareils à l’abri à Leipzig en Allemagne.»

Car la guerre en Ukraine a profondément touché l’opération logistique de désengagement de Barkhane. Onze jours après l’annonce du désengagement, la France annonçait un déploiement de troupes en Roumanie. «Notre engagement auprès de l’Otan est de déployer un bataillon en sept jours. Alors, au défi logistique du retrait du Mali, est venu se superposer celui de la Roumanie», se souvient le colonel Laurent. Début mars, les Antonov utilisés par l’armée française ont donc été affectés à cette opération. «Il n’y a pas beaucoup d’armées au monde capables d’un tel effort logistique, ajoute le lieutenant-colonel Even. On en parle peu, car la logistique se fait dans l’ombre, mais elle est le nerf de la guerre: qu’est-ce que la guerre sinon une situation qui exige d’être capable de positionner les bons moyens, au bon endroit, au bon moment?»

https://www.lefigaro.fr/international/la-colossale-operation-logistique-du-desengagement-de-barkhane-20221013
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