COMMANDANT FRANÇOIS RIOUAL
Chef de bataillon Parachutiste de l'Infanterie de Marine, Commandeur de ta Légion d'honneur Croix de guerre 39/45. TOE Croix de la Valeur Militaire. Médaille de la Résistance
En octobre 1942 Il intègre l'école de Saint Cyr repliée à Aix en Provence
En Novembre la totalité du territoire étant occupé il retourne dans sa Bretagne natale et reprend aussitôt du service comme agent P2 dans trois réseaux de résistance successifs Jade. Ajax puis Marco Kléber.
Ses actions et les combats livrés à la libération dans les rangs FFI seront attestés par deux citations et la Médaille de ta Résistance
En janvier 1945. il intègre l’école de Cherchell et en juin en sort sous-lieutenant affecté au 3ème Spahis
En 1944 volontaire parachutiste il sert au 11ème Choc en formation.
Volontaire pour l’Indochine il est es au Tonkin début 1951 où il forme et commandes la Compagnie Indochinoise parachutiste du 8ème Bataillon colonial de commandos parachutistes nouvellement créé. Il se distingues en sauvant Laichau menacé.
Le 2 octobre 1951il saute sur Gia-Hoi. contribuant largement à dégager Nghia-Lo puis il livre une série de combats victorieux durant 15 jours « communiquant (dit la citation) aux hommes qu’il commande son entrain, son enthousiasme, son courage et son énergie »
Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur
En janvier 1952 remarqué lors de la bataille de Hoa Binh il est une nouvelle fois cité à l’ordre de l’armée.
Il rentre en France avec la réputation ben assise d’être un officier solide, d’un courage physique hors du commun. et grand travailleur .On l’avait surnommé le « Bup » c’est-à-dire "le buffle" pas seulement pour la largeur de ses épaules mais parce que il avait la réputation de mener à bien toutes les missions qui lui étaient confiées avec une totale détermination .
Promu chef de bataillon le 1er avril 1961, le 22 il rallie le mouvement du général Challe.
Arrêté après l’échec du putsch il es embastillé avec une centaine de ses camarades au Fort de l’Est puis à la Prison de Fresnes .
Il comparait devant le Tribunal militaire Spécial le 12 septembre 1961 et déclare fièrement au Président :
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Je suis jugé pour avoir voulu envers et contre tout rester fidèle à mon idéal de soldat et de citoyen, pour avoir refusé de mentir dans l’exercice de mes fonctions, de mentir aux populations en les assurant de la protection de l'armée alors qu’on préparait l'abandon... de continuer à mentir à l’armée toute entière en exaltant sa mission de conquête, des cours, alors que cette mission était rendue impossible par la campagne de désagrégation psychologique développée en métropole... Sa carrière militaire s'arrête ce jour-là quand le tribunal le condamne à deux ans de prison avec sursis. Mais on n’abat pas si facilement un homme de sa stature solide comme le granit de son Pays. L’espoir légitime d’une brillante carrière militaire s'est évanoui :il a perdu grade et légion d’honneur mais sort la tête haute et son honneur est sauf : Le "Bug" fait front.
Il s’attaque alors à une nouvelle vie : elle sera féconde à l’image de celle du soldat. ses qualités ayant été rapidement reconnues et appréciées. Il occupera des postes à responsabilité .de plus en plus conséquents avant de devenir pour y rester17 ans secrétaire général de l’importante Chambre syndicale du Bâtiment.
En parallèle il œuvre pour ses pairs a l’ADIMAD ou il va inlassablement traiter les difficiles problèmes administratifs auxquels se heurtent malgré 1’amnistie ceux qui ont été sanctionnés pour leur soutien à la cause de l’Algérie Française .
Son rôle dans ce domaine s’avèrera essentiel ; son travail ,sa connaissance des textes contraindront l’ administration civile et militaire à exécuter les textes des lois et les décisions malgré l'évidente mauvaise volonté du pouvoir politique.
Il fonde avec un trio d'anciens le "Club des Chefs de section parachutiste au feu", cohorte de vieux soldats dont les rangs s'éclaircissent…
Officier d’élite. huit fois cité dont deux fois à ordre de l'Armée, médaillé de la Résistance, Commandeur de la légion d’honneur