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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Sujet: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Ven 3 Mai 2024 - 12:25
L'aprés midi et la soirée du 2 mai 2024 fut au quatier Capine Beaumont à Pamiers une commémoration poignante de la bataille de Dien-Bien-Phû à laqelle participa le 1er RCP. En premier à la salle de cinéma du régiment avait lieu une conférence sur la bataille, suivie par une visite de la salle d'honneur du régiment, et en soirée sur la grandiose prise d'armes présidée par le chef de corps du régiment le colonel Antoine GALVAN. Ci joint le reportage de la Dépêche du midi.
Pamiers : le 1er RCP commémore la bataille de Dien Bien Phu, "un héritage qu’il ne faut pas oublier"
En mai 1954, la piste de Dien Bien Phu devient inutilisable. Seuls les parachutages deviennent possibles.
L'ESSENTIEL: Il a payé un lourd tribut à la bataille de Dien-Bien-Phu : le 1er RCP a choisi de commémorer dans l’intimité le 70e anniversaire de cette page de son histoire où l’héroïsme, le sens du sacrifice et le courage se sont mariés, pour des noces de sang. "Pour nous, c’est un héritage qu’il ne faut pas oublier", souligne le chef de corps du 1er RCP, le colonel Antoine Galvan.
Il venait de naître lorsqu’a éclaté la guerre en Indochine, et le tout jeune régiment parachutiste, créé en 1943, à Fez, a payé un lourd tribut à ce conflit né trois ans plus tard, en novembre 1946, à Haiphong. Un lourd tribut, et notamment à Dien-Bien-Phu : 705 Rapaces y ont été engagés, 238 à peine en sont revenus, et dans quel état ! Blessés, ou bien fait prisonniers et malades, affaiblis, rendus aveugles par la malnutrition : en Indochine, le 1er RCP a écrit l’une des pages les plus douloureuses de son histoire. Mais, soixante-dix ans plus tard, qu’importent la stratégie ou la politique : « Au final, ce qui reste, c’est l’humain », souligne le major André, officier tradition du régiment, qui a rassemblé une série de photos de ces hommes, anciens résistants pour certains, qui se sont battus de l’autre côté du globe, à un mois de bateau de leur terre natale.
Sur les 705 parachutistes du 1er RCP engagés, seulement 238 reviendront.
« Les yeux dans les yeux »
« Ces photos sont simples, mais elles sont importantes, reprend l’officier, qui a assuré, ce jeudi, une conférence sur Dien-Bien-Phu devant une assistance faite, notamment, d’anciens du régiment. Il faut les regarder, les yeux dans les yeux ». Attraper ces regards, interroger ces itinéraires, tenter d’imaginer les pensées qui agitaient leurs moments de repos. Ces volontaires ont débarqué en Indochine à la fin du mois d de décembre 1953, après plusieurs semaines de mer. Ils ont découvert les rizières, les montagnes, l’humidité de ce territoire inconnu. Beaucoup ont nourri ensuite un attachement profond pour cette terre et pour son peuple. Et leur retour en France n’a pas été simple : leur courage et leur sens du sacrifice ont été parfois mis à mal par l’amertume de la défaite militaire, et les interrogations sur cet engagement militaire lui-même.
Reste l’humain…
Mais il reste l’humain. Les cérémonies qui ont eu lieu hier, dans l’intimité familiale du 1er RCP, réservées aux militaires, à leurs familles, et à des invités du régiment appaméen, rendent hommage à ces hommes de courage et d’honneur. Dans le récit de leur engament total, deux épisodes marquant : la prise, par un petit groupe de soldats, de l’une des collines qui dominait la cuvette de Dien-Bien-Phu, alors que tout était déjà perdu… Et l’odeur de charnier que les soldats, parachutés sur le site, ont senti avant même de toucher le sol.
"Les jeunes paras du régiment doivent s’imprégner de cette période"
« C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du régiment », souligne le colonel A.Galvan.
Pourquoi cette commémoration est-elle aussi importante pour le Régiment ?
Nous portons sur notre tenue une fourragère rouge, couleur de la Légion d’Honneur. Cette fourragère, c’est la plus haute distinction que le régiment a reçue, et il l’a reçue pour les faits d’armes qui ont été réalisés par les anciens du régiment, en Indochine. C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du Régiment et qui a suivi les faits d’armes, à la Libération, dans les Vosges et en Alsace. Il n’y a pas eu d’interruption pour ces hommes qui s’étaient engagés pour libérer la France. Ils sont partis, en Extrême-Orient, dès le début de l’année 47, pour permettre à la France de retrouver sa souveraineté en Indochine.
La traversée d’une rizière : les militaires français ont dû apprivoiser un univers inconnu.
Pour le 1er RCP, la mémoire de ces événements est-elle encore vive ? Le 1er RCP est un régiment jeune et lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, on voit le début de notre histoire. On voit ces gens qui ont formé ce régiment. Moi, quand j’étais jeune lieutenant, lors de la Saint-Michel, j’ai eu l’honneur de me trouver aux côtés de ces anciens d’Indochine. Certains avaient sauté deux fois sur Dien-Bien-Phu. Ils étaient présents. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une dizaine, très âgés, souvent malades. Pour nous, ces soixante-dix ans, c’est une année importante pour honorer encore, au travers des vivants, tous ceux qui se sont battus là-bas, comme on s’est battus à cette époque, avec un engagement total, et qui ont écrit les belles pages de notre Régiment. Pour nous, c’est un héritage qu’il ne faut pas oublier. À qui doit s’adresser, en priorité, ce devoir de mémoire ? J’ai envie que les jeunes du Régiment, qui sont passionnés par le 1er RCP, mais en ont parfois une connaissance un peu fragile, profitent de cette occasion-là pour s’imprégner de cette époque et comprennent ce qu’est un parachutiste. En sortant de l’avion, il prend un risque, il va vers l’inconnu… Mais d’autres l’ont fait avant nous. Ce n’est ni un mythe, ni une image d’Épinal, mais le vécu de gens que l’on peut encore côtoyer. Se souvenir et honorer nos anciens, c’est très important. J’ai choisi de faire une commémoration « de famille », mais en y associant les anciens de l’amicale, nos élus et nos autorités publiques, et les familles du régiment. Ma cible prioritaire, ce sont mes jeunes parachutistes, pour qu’ils connaissent mieux cette histoire, et s’en imprègnent.
L’émotion au rendez-vous lors de la prise d’armes
« J’ai voulu aussi faire de cette commémoration un événement culturel, puisque nous avons invité la violoniste internationale Marie Cantagrill, pour interpréter le Concerto de l’Adieu, du compositeur français Georges Delerue (1) », explique le colonel A.Galvan, chef de corps. Hier soir, sur la place d’armes du quartier Beaumont, ce moment d’émotion a donné une coloration toute particulière à cette cérémonie, qui s’est déroulée dans l’intimité des Rapaces, en présence des anciens du régiment, des militaires et de leur famille, ainsi que des autorités publiques. La violoniste Marie Cantagrill, seule au milieu de l’immense place d’armes du 1er RCP a livré une émouvante version du concerto de l’Adieu.
La commémoration a débuté à la nuit tombée, et un jeu de lumières bleues, blanches et rouges a éclairé le monument aux Morts du Régiment, où figure notamment la longue liste des victimes tombées en Indochine. La violoniste Marie Cantagrill, dans un silence de cathédrale, leur a rendu un poignant hommage et a livré une interprétation très émouvante du Concerto de l’Adieu. Enfin, dans sa prise de parole (l’ordre du jour N° 10), le chef de corps du 1er RCP l’a dit avec fermeté : « Nous ne célébrons pas l’échec d’une bataille, mais l’héroïsme des hommes qui se sont battus, sans jamais baisser les bras ». Enfin, avant la cérémonie d’hier soir, c’est également un cycle de trois conférences qui ont eu lieu dans l’enceinte du régiment. Un conférencier, il y a un mois, s’est adressé à l’ensemble des compagnies, l’une après l’autre. Une exposition, réalisée par un ancien officier, Gérard Arroyo, est également présentée dans la salle d’honneur du régiment. Elle retrace la totalité des événements de la Guerre d’Indochine, et est illustrée de nombreux documents.
Le colonel Galvan passe les troupes en revue, lors de la commémoration, ce jeudi soir, au quartier Beaumont
(1) Cette œuvre n’a pas été choisie par hasard : c’est la musique du film « Dien Bien Phu », réalisé par Pierre Schœndœrffer, ancien du 1er RCP et de Dien Bien Phu, et première classe d’honneur du régiment (lire ci-dessus).
DDM-L.G.
FOUQUET66, peegee, SF et marienneau jean-michel aiment ce message
le 6 Expert
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Sam 4 Mai 2024 - 9:30
Il faut les regarder, les yeux dans les yeux ». Attraper ces regards, interroger ces itinéraires, tenter d’imaginer les pensées qui agitaient leurs moments de repos. Ces volontaires ont débarqué en Indochine à la fin du mois d de décembre 1953, après plusieurs semaines de mer. Ils ont découvert les rizières, les montagnes, l’humidité de ce territoire inconnu. Beaucoup ont nourri ensuite un attachement profond pour cette terre et pour son peuple
Respect au RCP, qui remet à sa place cette "aventure Indochinoise " dans les " temps forts militaires Français "
SF Expert
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Lun 6 Mai 2024 - 17:31
Citation :
Pamiers : le 1er RCP commémore la bataille de Dien Bien Phu, "un héritage qu’il ne faut pas oublier"
Il y en aura au moins UN qui n'aura pas oublié !
le 6 Expert
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Lun 6 Mai 2024 - 19:33
Funeste bilan humain, hélas... 238 reviendront sur 738 volontaires partis défendre des valeurs dont ils n'en avaient pas perçu les finalités ...
Quoiqu'il en soit, à nos yeux de "Gaulois irréductibles " ils ont écrit l'histoire comme rarement l'armée Française en a payé le prix fort ...
Le CFEO , tous régiments confondus , peut être fier de sa "prestation ", il est normal de rappeler ces brulantes dates qui nous font mal dans nos chairs en ce début mai ...
Ils n'ont pas cherché la gloire en s'enrôlant, mais indéniablement, celle ci leur a été "offerte " de par le sang versé ....
Que le diable emporte Ho et Giap aidés par l'aveuglement communisme des frontières attenantes ...
Pérignon Expert
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Mer 8 Mai 2024 - 23:35
Citation :
La commémoration a débuté à la nuit tombée, et un jeu de lumières bleues, blanches et rouges a éclairé le monument aux Morts du Régiment, où figure notamment la longue liste des victimes tombées en Indochine. La violoniste Marie Cantagrill, dans un silence de cathédrale, leur a rendu un poignant hommage et a livré une interprétation très émouvante du Concerto de l’Adieu. Enfin, dans sa prise de parole (l’ordre du jour N° 10), le chef de corps du 1er RCP l’a dit avec fermeté : « Nous ne célébrons pas l’échec d’une bataille, mais l’héroïsme des hommes qui se sont battus, sans jamais baisser les bras ».
FOUQUET66 et SF aiment ce message
claude millet Fondateur
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Jeu 9 Mai 2024 - 21:09
Merci mon colonel pour ce vibrant hommage à nos camarades de Dien Bien Phu! Et par ST MICHEL, vive nos paras de DBP!
le 6 Expert
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Jeu 9 Mai 2024 - 21:35
DBP, Camerone : même piste pour aller au bout de soi !
Le machiavélique politicien à tiré les suspentes pour lui et n'a laissé aux combattants du CEFEO que l'obligation de mourir pour les "avoirs Français " d'Indochine ...
Quelle honte, démontrant ainsi l'incapacité bien Française, disciple de l'autruche ...
Les conflits, les grandes batailles ne nous serviront pas d'exemple...Encore faudrait-il que les écoles de guerre soient à la hauteur...
Ainsi, "mourir pour des clopinettes " , auréolées du soutiens des gauchos de tous les instants , ça ne peut se digérer, ni s'oublier :
" Le bilan total du conflit Indochinois est lourd, les pertes militaires françaises s'élèvent à 47 000 tués, auquel il faut ajouter les 28 000 autochtones morts en servant dans le CEFEO et 17 000 tués dans les armées des Etats associés de l'Indochine. Le Vietminh estime lui que ses pertes s'élèvent à environ 500 000 morts.
Comme d'habitude, nos décideurs adeptes de Ponce Pilate aux manettes du moment, n'ont pas eu le moindre scrupule à tourner la tète ...
marienneau jean-michel aime ce message
peegee enregistré
Sujet: honte à qui, au memorial de l'ocle Ho ? Edouard Philippe a fait les éloges de Ho-Chi-Minh par écrit au mémorial du Vietnam... Lire http://www.lesanciensdesffb.com Dim 9 Juin 2024 - 10:06
Lire nos informations sur la "Lettre N° 5 CEVA-VAFOR" en ligne sur le site http://www.lesanciensdesffb.com Edouard Philippe a fait les éloges de Ho Chi Minh, uns "erreur" ? Amitiés Para.
Sur les 705 parachutistes du 1er RCP engagés, seulement 238 reviendront.
« Les yeux dans les yeux »
« Ces photos sont simples, mais elles sont importantes, reprend l’officier, qui a assuré, ce jeudi, une conférence sur Dien-Bien-Phu devant une assistance faite, notamment, d’anciens du régiment. Il faut les regarder, les yeux dans les yeux ». Attraper ces regards, interroger ces itinéraires, tenter d’imaginer les pensées qui agitaient leurs moments de repos. Ces volontaires ont débarqué en Indochine à la fin du mois d de décembre 1953, après plusieurs semaines de mer. Ils ont découvert les rizières, les montagnes, l’humidité de ce territoire inconnu. Beaucoup ont nourri ensuite un attachement profond pour cette terre et pour son peuple. Et leur retour en France n’a pas été simple : leur courage et leur sens du sacrifice ont été parfois mis à mal par l’amertume de la défaite militaire, et les interrogations sur cet engagement militaire lui-même.
Reste l’humain…
Mais il reste l’humain. Les cérémonies qui ont eu lieu hier, dans l’intimité familiale du 1er RCP, réservées aux militaires, à leurs familles, et à des invités du régiment appaméen, rendent hommage à ces hommes de courage et d’honneur. Dans le récit de leur engament total, deux épisodes marquant : la prise, par un petit groupe de soldats, de l’une des collines qui dominait la cuvette de Dien-Bien-Phu, alors que tout était déjà perdu… Et l’odeur de charnier que les soldats, parachutés sur le site, ont senti avant même de toucher le sol.
"Les jeunes paras du régiment doivent s’imprégner de cette période"
« C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du régiment », souligne le colonel A.Galvan.
Pourquoi cette commémoration est-elle aussi importante pour le Régiment ?
Nous portons sur notre tenue une fourragère rouge, couleur de la Légion d’Honneur. Cette fourragère, c’est la plus haute distinction que le régiment a reçue, et il l’a reçue pour les faits d’armes qui ont été réalisés par les anciens du régiment, en Indochine. C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du Régiment et qui a suivi les faits d’armes, à la Libération, dans les Vosges et en Alsace. Il n’y a pas eu d’interruption pour ces hommes qui s’étaient engagés pour libérer la France. Ils sont partis, en Extrême-Orient, dès le début de l’année 47, pour permettre à la France de retrouver sa souveraineté en Indochine.
La traversée d’une rizière : les militaires français ont dû apprivoiser un univers inconnu.
Pour le 1er RCP, la mémoire de ces événements est-elle encore vive ? Le 1er RCP est un régiment jeune et lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, on voit le début de notre histoire. On voit ces gens qui ont formé ce régiment. Moi, quand j’étais jeune lieutenant, lors de la Saint-Michel, j’ai eu l’honneur de me trouver aux côtés de ces anciens d’Indochine. Certains avaient sauté deux fois sur Dien-Bien-Phu. Ils étaient présents. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une dizaine, très âgés, souvent malades. Pour nous, ces soixante-dix ans, c’est une année importante pour honorer encore, au travers des vivants, tous ceux qui se sont battus là-bas, comme on s’est battus à cette époque, avec un engagement total, et qui ont écrit les belles pages de notre Régiment. Pour nous, c’est un héritage qu’il ne faut pas oublier. À qui doit s’adresser, en priorité, ce devoir de mémoire ? J’ai envie que les jeunes du Régiment, qui sont passionnés par le 1er RCP, mais en ont parfois une connaissance un peu fragile, profitent de cette occasion-là pour s’imprégner de cette époque et comprennent ce qu’est un parachutiste. En sortant de l’avion, il prend un risque, il va vers l’inconnu… Mais d’autres l’ont fait avant nous. Ce n’est ni un mythe, ni une image d’Épinal, mais le vécu de gens que l’on peut encore côtoyer. Se souvenir et honorer nos anciens, c’est très important. J’ai choisi de faire une commémoration « de famille », mais en y associant les anciens de l’amicale, nos élus et nos autorités publiques, et les familles du régiment. Ma cible prioritaire, ce sont mes jeunes parachutistes, pour qu’ils connaissent mieux cette histoire, et s’en imprègnent.
L’émotion au rendez-vous lors de la prise d’armes
« J’ai voulu aussi faire de cette commémoration un événement culturel, puisque nous avons invité la violoniste internationale Marie Cantagrill, pour interpréter le Concerto de l’Adieu, du compositeur français Georges Delerue (1) », explique le colonel A.Galvan, chef de corps. Hier soir, sur la place d’armes du quartier Beaumont, ce moment d’émotion a donné une coloration toute particulière à cette cérémonie, qui s’est déroulée dans l’intimité des Rapaces, en présence des anciens du régiment, des militaires et de leur famille, ainsi que des autorités publiques. La violoniste Marie Cantagrill, seule au milieu de l’immense place d’armes du 1er RCP a livré une émouvante version du concerto de l’Adieu.
La commémoration a débuté à la nuit tombée, et un jeu de lumières bleues, blanches et rouges a éclairé le monument aux Morts du Régiment, où figure notamment la longue liste des victimes tombées en Indochine. La violoniste Marie Cantagrill, dans un silence de cathédrale, leur a rendu un poignant hommage et a livré une interprétation très émouvante du Concerto de l’Adieu. Enfin, dans sa prise de parole (l’ordre du jour N° 10), le chef de corps du 1er RCP l’a dit avec fermeté : « Nous ne célébrons pas l’échec d’une bataille, mais l’héroïsme des hommes qui se sont battus, sans jamais baisser les bras ». Enfin, avant la cérémonie d’hier soir, c’est également un cycle de trois conférences qui ont eu lieu dans l’enceinte du régiment. Un conférencier, il y a un mois, s’est adressé à l’ensemble des compagnies, l’une après l’autre. Une exposition, réalisée par un ancien officier, Gérard Arroyo, est également présentée dans la salle d’honneur du régiment. Elle retrace la totalité des événements de la Guerre d’Indochine, et est illustrée de nombreux documents.
Le colonel Galvan passe les troupes en revue, lors de la commémoration, ce jeudi soir, au quartier Beaumont
(1) Cette œuvre n’a pas été choisie par hasard : c’est la musique du film « Dien Bien Phu », réalisé par Pierre Schœndœrffer, ancien du 1er RCP et de Dien Bien Phu, et première classe d’honneur du régiment (lire ci-dessus).
DDM-L.G.[/quote]
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Sujet: honte à qui, au memorial de l'ocle Ho ? Edouard Philippe a fait les éloges de Ho-Chi-Minh par écrit au mémorial du Vietnam... Lire http://www.lesanciensdesffb.com Dim 9 Juin 2024 - 10:06
Lire nos informations sur la "Lettre N° 5 CEVA-VAFOR" en ligne sur le site http://www.lesanciensdesffb.com Edouard Philippe a fait les éloges de Ho Chi Minh, uns "erreur" ? Amitiés Para.
Sur les 705 parachutistes du 1er RCP engagés, seulement 238 reviendront.
« Les yeux dans les yeux »
« Ces photos sont simples, mais elles sont importantes, reprend l’officier, qui a assuré, ce jeudi, une conférence sur Dien-Bien-Phu devant une assistance faite, notamment, d’anciens du régiment. Il faut les regarder, les yeux dans les yeux ». Attraper ces regards, interroger ces itinéraires, tenter d’imaginer les pensées qui agitaient leurs moments de repos. Ces volontaires ont débarqué en Indochine à la fin du mois d de décembre 1953, après plusieurs semaines de mer. Ils ont découvert les rizières, les montagnes, l’humidité de ce territoire inconnu. Beaucoup ont nourri ensuite un attachement profond pour cette terre et pour son peuple. Et leur retour en France n’a pas été simple : leur courage et leur sens du sacrifice ont été parfois mis à mal par l’amertume de la défaite militaire, et les interrogations sur cet engagement militaire lui-même.
Reste l’humain…
Mais il reste l’humain. Les cérémonies qui ont eu lieu hier, dans l’intimité familiale du 1er RCP, réservées aux militaires, à leurs familles, et à des invités du régiment appaméen, rendent hommage à ces hommes de courage et d’honneur. Dans le récit de leur engament total, deux épisodes marquant : la prise, par un petit groupe de soldats, de l’une des collines qui dominait la cuvette de Dien-Bien-Phu, alors que tout était déjà perdu… Et l’odeur de charnier que les soldats, parachutés sur le site, ont senti avant même de toucher le sol.
"Les jeunes paras du régiment doivent s’imprégner de cette période"
« C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du régiment », souligne le colonel A.Galvan.
Pourquoi cette commémoration est-elle aussi importante pour le Régiment ?
Nous portons sur notre tenue une fourragère rouge, couleur de la Légion d’Honneur. Cette fourragère, c’est la plus haute distinction que le régiment a reçue, et il l’a reçue pour les faits d’armes qui ont été réalisés par les anciens du régiment, en Indochine. C’est une période particulièrement importante dans l’histoire du Régiment et qui a suivi les faits d’armes, à la Libération, dans les Vosges et en Alsace. Il n’y a pas eu d’interruption pour ces hommes qui s’étaient engagés pour libérer la France. Ils sont partis, en Extrême-Orient, dès le début de l’année 47, pour permettre à la France de retrouver sa souveraineté en Indochine.
La traversée d’une rizière : les militaires français ont dû apprivoiser un univers inconnu.
Pour le 1er RCP, la mémoire de ces événements est-elle encore vive ? Le 1er RCP est un régiment jeune et lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, on voit le début de notre histoire. On voit ces gens qui ont formé ce régiment. Moi, quand j’étais jeune lieutenant, lors de la Saint-Michel, j’ai eu l’honneur de me trouver aux côtés de ces anciens d’Indochine. Certains avaient sauté deux fois sur Dien-Bien-Phu. Ils étaient présents. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une dizaine, très âgés, souvent malades. Pour nous, ces soixante-dix ans, c’est une année importante pour honorer encore, au travers des vivants, tous ceux qui se sont battus là-bas, comme on s’est battus à cette époque, avec un engagement total, et qui ont écrit les belles pages de notre Régiment. Pour nous, c’est un héritage qu’il ne faut pas oublier. À qui doit s’adresser, en priorité, ce devoir de mémoire ? J’ai envie que les jeunes du Régiment, qui sont passionnés par le 1er RCP, mais en ont parfois une connaissance un peu fragile, profitent de cette occasion-là pour s’imprégner de cette époque et comprennent ce qu’est un parachutiste. En sortant de l’avion, il prend un risque, il va vers l’inconnu… Mais d’autres l’ont fait avant nous. Ce n’est ni un mythe, ni une image d’Épinal, mais le vécu de gens que l’on peut encore côtoyer. Se souvenir et honorer nos anciens, c’est très important. J’ai choisi de faire une commémoration « de famille », mais en y associant les anciens de l’amicale, nos élus et nos autorités publiques, et les familles du régiment. Ma cible prioritaire, ce sont mes jeunes parachutistes, pour qu’ils connaissent mieux cette histoire, et s’en imprègnent.
L’émotion au rendez-vous lors de la prise d’armes
« J’ai voulu aussi faire de cette commémoration un événement culturel, puisque nous avons invité la violoniste internationale Marie Cantagrill, pour interpréter le Concerto de l’Adieu, du compositeur français Georges Delerue (1) », explique le colonel A.Galvan, chef de corps. Hier soir, sur la place d’armes du quartier Beaumont, ce moment d’émotion a donné une coloration toute particulière à cette cérémonie, qui s’est déroulée dans l’intimité des Rapaces, en présence des anciens du régiment, des militaires et de leur famille, ainsi que des autorités publiques. La violoniste Marie Cantagrill, seule au milieu de l’immense place d’armes du 1er RCP a livré une émouvante version du concerto de l’Adieu.
La commémoration a débuté à la nuit tombée, et un jeu de lumières bleues, blanches et rouges a éclairé le monument aux Morts du Régiment, où figure notamment la longue liste des victimes tombées en Indochine. La violoniste Marie Cantagrill, dans un silence de cathédrale, leur a rendu un poignant hommage et a livré une interprétation très émouvante du Concerto de l’Adieu. Enfin, dans sa prise de parole (l’ordre du jour N° 10), le chef de corps du 1er RCP l’a dit avec fermeté : « Nous ne célébrons pas l’échec d’une bataille, mais l’héroïsme des hommes qui se sont battus, sans jamais baisser les bras ». Enfin, avant la cérémonie d’hier soir, c’est également un cycle de trois conférences qui ont eu lieu dans l’enceinte du régiment. Un conférencier, il y a un mois, s’est adressé à l’ensemble des compagnies, l’une après l’autre. Une exposition, réalisée par un ancien officier, Gérard Arroyo, est également présentée dans la salle d’honneur du régiment. Elle retrace la totalité des événements de la Guerre d’Indochine, et est illustrée de nombreux documents.
Le colonel Galvan passe les troupes en revue, lors de la commémoration, ce jeudi soir, au quartier Beaumont
(1) Cette œuvre n’a pas été choisie par hasard : c’est la musique du film « Dien Bien Phu », réalisé par Pierre Schœndœrffer, ancien du 1er RCP et de Dien Bien Phu, et première classe d’honneur du régiment (lire ci-dessus).
DDM-L.G.[/quote]
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guilhon Pro !
Sujet: Re: Le 1er RCP commémore DIEN-BIEN PHÛ Lun 10 Juin 2024 - 12:04
Merci YVON;n etant pas informe;j aurais aime m y rendre pour representer l ACCP et pour la memoire de mon pere ,dont le nom est grave dans le monument de la place d armes!