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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Notre Drapeau

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MessageSujet: Notre Drapeau   Notre Drapeau EmptyDim 1 Mar 2009 - 17:05

A l'initiative de notre Camarade Abjj95 un article inédit
Merci Jean


LE DRAPEAU FRANÇAIS

ET LES SYMBOLES DE LA REPUBLIQUE

Notre Drapeau Drapea12
NAISSANCE DE LA COCARDE.

A la veille de la révolution de 1789 elle a désigné d’abord une coiffure, ou un chapeau en forme de crête de coq. Elle deviendra un insigne multicolore en forme de cercle, de rubans ou de nœuds, dont les militaires d’abord feront un grand usage. Ils rappellent ainsi leur appartenance à un corps ou à un régiment. Les civils aussi en raffoleront en signe de ralliement à un clan, une caste, une noblesse…Même les femmes vont s’en emparer pour la mettre en évidence sur leurs coiffes ou leurs robes. A la veille de la révolution l’usage en est très répandu. Les couleurs dominantes de l’époque sont :

- le blanc, symbole de la royauté,

- le noir, symbole de la maison d’Autriche, du tiers état dans sa représentation vestimentaire.

- le vert, symbole du comte d’Artois,

- le bleu et le rouge, symbole de Paris et de sa Milice,

- le bleu et le blanc, symbole de La Fayette et de l’ordre de Cincinnatus (officiers français ayant combattu pour l’indépendance des futurs Etats Unis d’Amérique.


NAISSANCE DU DRAPEAU.


Le 12 juillet 1789 Camille Desmoulins, à la fin de son discours exhorte les patriotes à prendre les armes et se doter d’une cocarde. La couleur verte est rejetée (couleur du comte d’Artois, détesté) alors qu’elle va s’afficher un très court laps de temps.

Le 14 juillet 1789, point de drapeau ; mais les cocardes bleues, rouges, blanches, essentiellement mais pas seulement, font très largement leur apparition. Il est dit que l’association des ces trois couleurs datent avec certitude du 17 juillet 1789, et que ce serait Louis XVI à l’Hôtel de ville qui plaça sa couleur blanche au centre des deux autres. D’autres hypothèses en attribuent la paternité à Lafayette, ou encore à Bailly, maire de Paris, qui agrafa d’autorité à l’arrivée du roi la cocarde sur sa coiffe. La garde nationale, crée quatre jours plus tôt pour le maintien de l’ordre dans Paris, s’est appropriée le bleu et le rouge, référence aussi aux couleurs de la capitale.

Ces trois couleurs sont aussi celles de la révolution américaine, qui est à l’origine de la reprise de ces trois couleurs fondamentales, qui va emporter aussi l’adhésion des français intimement liés aux américains sur le choix des couleurs nationales. Mais c’est aussi pour contrer l’ennemi héréditaire l’Angleterre, en créant des contre drapeaux, sur le même choix de coloris mais avec des formes différentes. Le drapeau britannique le plus ancien, est issu :

Du drapeau de l’Ecosse, croix bleue en diagonale sur fond blanc. Du drapeau du pays de Galles, croix rouge en diagonale sur fond blanc. De l’Angleterre, croix rouge sur fond blanc. La juxtaposition des trois emblèmes est la résultante du pavillon du royaume uni : « l’union jack »

Le 10 juin 1790 l’assemblée constituante impose définitivement les trois couleurs qui deviennent celles de la nation. Le 21 septembre 1793 la convention décide que quiconque est pris sans cocarde tricolore est passible de prison. Que quiconque l’arracherait serait immédiatement passé par les armes. Décide que la marine de guerre, la ROYALE, devra arborer le pavillon national à trois bandes verticales identiques, le rouge étant placé à la hampe. Le 15 février 1794 la convention fixe définitivement l’ordre des couleurs du drapeau français : le bleu sera désormais placé à la hampe, suivi du blanc et du rouge en bandes verticales pour ne pas confondre avec le drapeau néerlandais à bandes horizontales. Ce n’est pourtant qu’en 1812 que ce drapeau, adopté comme symbole de la nation, remplacera les anciens drapeaux à losanges de mêmes couleurs de l’armée de terre.


Notre Drapeau Clip_image004



Drapeau à losange modèle Chaillot


Il deviendra à cette occasion le symbole de l’état français le 1er août 1812. Sous l’Empire il va flotter au palais des tuileries et sur les bâtiments officiels. Il aura toutefois mis près de trente ans à s’imposer dans sa version définitive.

En 1830 il flotte sur les barricades (27 au 29 juillet) Il sera menacé en 1848 par l’apparition de drapeau rouge, et en 1873 par le drapeau blanc.


LE BLEU DE FRANCE


Couleur emblématique des rois de France, associée aux ors de la fleur de Lis à la renaissance, elle est le symbole de l’idée de joie, d’amour et de loyauté. Elle est au moyen âge la plus noble des couleurs alors que sur le plan vestimentaire le noir est de rigueur. Cette teinte bleue, l’indigotine, est tirée des feuilles d’un arbuste, l’indigotier, qui pousse dans les régions tropicales d’Afrique, du moyen Orient et en Inde. Cette teinture est connue depuis le néolithique. Son emploi, bien que contesté longtemps par la concurrence des teinturiers favorables à d’autres nuances de pigmentation, va néanmoins s’imposer et faire la richesse en 1737 de Nantes, Bordeaux et Marseille au détriment de Toulouse, capitale du Pastel, et y compris au détriment de villes comme Erfurt, Thuringe, Gotha en Allemagne. Le bleu devient au XVIII ème siècle la couleur nationale, militaire et politique. Il y a continuité de cette couleur bleue d’azur, appelé aussi bleu français, depuis l’origine de la France dans ses armoiries jusqu’à nos jours, qui reste pleinement la couleur nationale préférentielle. Plus encore que dans le pays, c’est à l’étranger que le bleu est intimement associé à la France, le rouge restant attaché à la couronne d’Angleterre. Blanc et rouge restent deux teintes sur notre territoire qui évoquent des opinions ou des idéologies plus radicales. Aujourd’hui, la couleur bleue est représentative du pays de France, jusque dans sa représentation symbolique dans les milieux sportifs (allez les bleus !)


LE DRAPEAU BLANC.


Couleur royale dès le moyen âge, elle ne prend pas pour autant place sur les armoiries, elle se personnifie plus comme une allégorie féminine. C’est aussi pendant les guerres de religion ou sous l’ancien régime qu’elle devient la couleur du roi aux armées, et celle des chefs militaires qui exercent en son nom. Cette couleur devient synonyme de contre révolution en octobre 1789, par les gardes du roi qui foulèrent au pied la cocarde, déclenchant ainsi le courroux du peuple parisien qui assiégea Versailles et ramena le roi à Paris. Dans la France de l’ouest, elle va donner naissance à la guerre des drapeaux opposant les armées vendéennes aux armées républicaines, les blancs contre les bleus. En 1814, à la restauration, le drapeau blanc recouvert de fleurs de lis et d’armoiries, bien que contraire aux anciens usages, se substitue au drapeau tricolore, malgré la vindicte populaire. D’autant que cette couleur blanche devient dans toutes les armées du monde un signe de reddition. Dès 1830 le blanc repart pour l’exil, bien que Charles X ait tenté son retour considérant le drapeau blanc comme le symbole de droit divin et de la monarchie. Le peuple attribuait au contraire au drapeau tricolore le symbole de la souveraineté populaire ; ce dernier recevra satisfaction en 1875 quand la République sera proclamée.


LE DRAPEAU ROUGE.


Le drapeau rouge n’a jamais été un emblème de France. Mais il failli le devenir à deux reprises : à la journée insurrectionnelle du 25 février 1848 au cours de laquelle Lamartine sauva le drapeau tricolore, puis pendant la commune de Paris en 1871.Ce drapeau rouge néanmoins doit son existence à l’assemblée constituante qui décréta qu’en cas de troubles il devait être agité pour signaler l’intervention des troupes, ou placé sur toutes les fenêtres pour signaler ainsi que tout rassemblement est interdit, et donc criminel. On voit bien là son côté menaçant. Le 17 juillet 1789, la capitale est agitée, le maire de Paris fait hisser le drapeau rouge en hâte. Avant que la foule ne perçoive, du fait qu’il soit hissé, l’ordre de dispersion, les gardes nationaux ouvrent le feu sur les parisiens, sans sommation. Cinquante d’entre eux sont abattus, le drapeau rouge prend alors la même couleur que le sang des patriotes. Désormais deux conceptions de la république vont s’affronter : l’une rouge, jacobine, rêvant de l’ordre social nouveau, l’autre tricolore et modérée souhaitant des réformes sans bouleversement de la société. Malgré tout le drapeau rouge reste synonyme de terreur, celui « qui n’a jamais connu que le champ de mars alors que le tricolore a fait le tour du monde avec le nom de gloire, de liberté, de patrie porté par nos armées victorieuses ». Le Paris de la commune sera écrasé par les troupes tricolores. Leurs drapeaux deviennent porteurs d’ordre, de liberté, de légitimité. Mais le rouge va s’exporter au-delà de nos frontières, et deviendra en dehors des partis de gauche, quelques temps plus tard le symbole du socialisme, des idées révolutionnaires et aussi et surtout apparenté aux régimes communistes.

Le rouge est la couleur, pour la petite histoire, qui devient une couleur moderne, et pour cause, au XVIII ème siècle. Faute d’approvisionnement du fait du blocus continental effectué par les anglais, l’approvisionnement de l’indigo va obliger Napoléon à tenter la relance de la culture de la guède (plante appelée aussi pastel qui donne une couleur bleue) dont les résultats furent décevants. Les troupes françaises eurent bien du mal à se vêtir de bleu jusqu’en 1829. Charles X ordonna alors que le pantalon bleu de l’infanterie soit remplacé par du drap rouge, dont la teinte est issue de la garance, qui sera cultivée en Provence et en Alsace. Jusqu’en 1915, toute l’armée de terre va porter le pantalon rouge associé à une capote bleu foncé. Très voyant ce pantalon aura certainement occasionné de nombreuses pertes dans les rangs des poilus. Alors que déjà toutes les armées du monde ont basculé dans les teintes moins visibles : kaki pour les anglais, gris vert pour les allemands, gris bleu pour les austro hongrois. Les états majors français s’obstinent, argumentant que le « rouge a quelque chose aussi de national » C’est donc à partir de 1915, les généraux revenant à la raison, que les troupes françaises furent vêtues du « bleu horizon » plus facile à obtenir, possédant toujours son caractère national, semblant faire écho à la ligne bleue des Vosges chère à Jules Ferry, regardant la crête des montagnes, de fraternité de cœur avec l’Alsace sous domination allemande.

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