nombre de sauts

En quittant mon régiment (sept 68), je me suis inscrit dans un club de parachutisme. pour une progression rapide le club m'a demandé mon carnet de sauts militaire, et là ... seul 19 sauts étaient notés, alors que j'en avais effectué 26 ( dont 2 encadrement de stages à l'ETAP avec une section trans sortant du 61°BTAP) Où sont passé mes sauts ?

AVE!!!!!!!!!!!!!!

peut-être une réponse à ta question, suivant ma propre expérience..

Un jour de printemps 1969 , je saute 5 fois à Fonsorbes (toulouse). 1 seul saut à mon actif sur le carnet ,les autres ont été attribués à des" pros" (engagés), afin de pouvoir toucher la solde à l'air. Véridique!!!!!!

sgt8

Idem pour moi.
j'ai 3 sauts de brevet alors qu'il y en a eu 4 et 1 en juillet pendant une perm de 15 jrs !!!

CHUT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'était il y a 30 ans...il y a prescription

Zitoune , comme je disais a cette epoque ( c'est le bourdel mon adjudant) t'inquiete certains de nos ainés ont su en profitez .MB

BRUNET a écrit:

... t'inquiete certains de nos ainés ont su en profitez ...)

Oui ! Grâce à ce que le code pénal appelle de faux documents administratifs !
(des extraits du registre-journal des services aériens bidons )

Affirmatif mon ami perignon

Nous sommes vraisemblablement nombreux à avoir subi cette triste "mésaventure" !!! ...

Pour moi, la question ne se pose même pas parce que j'ai eu la chance de sauter relativement souvent et cela grace à une magouille.
J'explique:
De septembre 67 à juin 68, j'ai été responsable de l'OT au 2e RPIMa à Ivato à Madagascar. Ce régiment partageait le camp avec la BA 151 de l'armée de l'air.
Vu le climat, les gars commençaient la journée très tôt , à 5h pour la terminer à 13 h. Ensuite, ils avaient quartier libre. Ce regime s'appliquait à tous sauf à certains services de la CCAS (aux radios, aux infirmiers, aux cuisines , aux armuriers)qui faisaient la journée pleine et entière mais en alternance. Un jour c'étaient les Aviats qui étaient de service, le lendemain c'étaient les paras Si bien que nous avions (en théorie)quartier libre un jour sur deux. Je dit en théorie car lorsque qu'il y avait des sauts de prévus, c'étaient obligatoirement les paras qui assuraient le service de café pour les hommes.
A chaque fois que cela se produisait, nous pouvions être certains qu'une certaine quantité d'officiers et de sous-off venaient à l'entrée de l'OT et quémandaient un café.
C'est là que nous exercions notre "pouvoir". Etant responsable des lieux, personne ne pouvait pénétrer dans les locaux ou les cuisines sans mon assentiment. Et là gare au serpatte ou au juteux qui nous avaient emmer...s . Il pouvait être sûr qu'il sauterait plus léger que les autres parce qu'à jeûn. Il y avaient des officiers qui étaient sympa alors, un café de plus ou de moins sur un effectif de 750 bonshommes cela ne se voit pas.
Un jour, j'ai remarqué qu'un capitaine venait demander un café pratiquement à chaque fois qu'il y avait saut et il se trouve que je ne lui avait refusé le café que rarement. C'était le capitaine des opérations aériennes. Il me fit un jour une proposition : A chaque fois qu'il y aurait saut, il aurait "droit" à son café mais en contre partie, s'il y avait une place de disponible, elle était pour moi.
C'est comme cela que j'ai fait 28 sauts mais que seuls 25 ont été enregistrés
Et comme le bizeness n'était pas trop conforme ni officiel, je n'ai jamais discuté le nombre porté sur mon carnet

il y a beaucoup de personne qui profitaient de ces sauts mais souvent pour la bonne cause les personnels du service santé détaché dans les hôpitaux tout ceux qui blessé en service ou victime de maladie et a qui il manquait un ou deux sauts pour être réaligner en isa1 peut être pas réglementaire ,mais si cela a pu aider une de ces personnes tant mieux pour lui

pour ma pars 86 saut automatique sont noter sur mon carnet je suis sur que tous n ont pas ete noter + 17 chute stage SNPS possibilitée de faire se stage pendant une permission, la moitiée du prix du stage prise en charge par le régiment saut hauteur maxi 2500 m

étant libérable en 06/65 j'ai eu l'occasion juste avant d'étre libéré d'effectuer des sauts dont un de Dakota piloté par des Africains avions qui avaient été offerts à un pays d'Afrique selon les dire à l'époque et comme le copain plus haut 27 sauts à mon actif ( à l'époque du luxe au 17 iéme RGAP ) mais seulement 21 d'homologués sur mon carnet c'est con surtout pour le saut d'un des derniers Dakota de la France ou j'étais le seul homme de troupe ( cabo / chef ) de ma compagnie avec le reste des s/offs et de officiers mais dans mon fort intérieur je sais que le Dak m'avait foutu la trouille avec toutes les histoires de " roulette de queue " qui accrochait les pépins au passage même celle du Légionnaire qui avait attéris toujours accroché , le porquoi du tirefort déroulé dans les zincs les jours de vent limite

Ainsi que je l'ai dit, j'ai fait la majorité de mes sauts de Dakota et je n'ai jamais entendu parler de ces problèmes de roulettes de queue.
Hormis la porte qui était relativement basse (pas pour moi avec mes 1,67m) et le prolongateur de SOA, le Dak était très fiable. Je me souviens qu'une fois, à proximité de la DZ d'Ambatoloana, un des moteurs s'est mis à tousser et s'est arrêté. Nous avons effectué notre saut comme si de rien n'était et l'appareil est rentré à Ivato sur un moteur.
J'ai aussi souvent entendu parler de ce fameux tirfort sans jamais savoir exactement ce que c'était. Certains disaient que c'était un crochet fixé à un câble pour récupérer un éventuel pépin accroché à la queue de l'avion mais je n'ai jamais eu de certitudes pas plus que je n'ai vu de gars restés accoché.
J'avais effectué mes sauts de brevets + quelques autres en France à partir de Noratlas, j'aimais bien cet avion mais je préférais le Dak qui volait plus lentement. Cela vibrait un peu plus que le Nord, sentait aussi plus le kérosène mais était aussi plus silencieux. Dire que l'on pouvait se parler normalement lorsque les portes étaient ouvertes serait exagéré mais il n'y avait pas besoin de hurler comme avec le Nord

selon ton grade , des officiers peux scrupuleux prenaient les sauts des jeunes paras à leur compte ; cela mes arrivé pour 3 sauts.

bonjour
pareil aux rep
certain sauts sont atribuer a ceux qui peuve pas sauter ....
ou pour aligne tout le monde ,SOLDE DE L AIR

mais aussi le bureau major qui suie pas les sauts ou service aerien

Moi aussi je me suis fait sucré un saut (21 au lieu des 22 effectués), c'étais je m'en souviens encore un saut sur la D Z d'Herrère près d'Oloron-Sainte-Marie (1968), il faut dire que quand nous recevions le carnet de saut, deux heures avant de prendre le train de la liberté: 1° nous ne l'avions jamais vu. 2° en ce jour mémorable c'été vraiement un détail sans grande importance.

DELAVOIS a écrit:

Moi aussi je me suis fait sucré un saut (21 au lieu des 22 effectués), c'étais je m'en souviens encore un saut sur la D Z d'Herrère près d'Oloron-Sainte-Marie (1968), il faut dire que quand nous recevions le carnet de saut, deux heures avant de prendre le train de la liberté: 1° nous ne l'avions jamais vu. 2° en ce jour mémorable c'été vraiement un détail sans grande importance.

oui vrai sa
moi mon carnet je les vue 15 ans apres a ma retraite .....des malins ces bureaux major

C'est un aviateur qui parle aux paras que vous êtes.

Votre carnet de sauts aurait du être tenu par vous-même, je pense !

Comme je tenais le mien lorsque j'étais mécano-sol !

Nos carnets étaient similaires, il me semble.
Lorsque je suis devenu navigant, le carnet était différent. Cependant l'on retrouve les mêmes informations.

Et bien entendu, c'était à moi personnellement de le remplir et de le faire signer et authentifier par le Commandant d'unité, son adjoint où par délégation le chef des opérations.

Va falloir que je scanne une page des 2 carnets afin de vous les montrer.

M'enfin, c'est pour l'AA ! Pour vous paras, je ne connais pas la réglementation !

Bien aéronautiquement.

Arcimboldo

D'aprés vos écrits, certains Officiers et Sous-Officiers parachutistes ne sont pas honnêtes. Ils vous volaient vos sauts!!!!. C'est très grâve. Actuellement loin de mon domicile et de mes documents, j'essaierai de développer plus tard mon avis sur ces affirmations. Déjâ, il est sur que nos carnets de saut, gardons-les en souvenir. Ils n'ont de la valeur que pour nous. Pas pour l'administration.Le seul document qui est pris en compte c'est le Relevé Individuel pour Services Aériens Commandés ( RISAC ).
En attendant le retour dans mes foyers, j'aimerai que quelques Officiers TAP, Chef Largueurs, Chef d'Avion et Comptables d'Unités Elémentaires puissent se pencher sur ce problème et donner leur avis.
Il faudrait que les plaignants nous citent les noms de ces voleurs de solde à l'air.
Promis, je vous raconterai l'histoire de l'Ordre de Mission Aérienne que je donnais en tant que chef d'avion à l'Officier TAP, au Chef Largueur,au Commandant de bord de l'Aéronef et pour finir généralement à mon comptable d'unité.
Paramicalement. Bernard.

Je ne suis pas trop d'accord sur l'appellation " Vol de sauts" tout comme celle d'usurpateur de solde à l'air.
Je sais que chaque para appelé tiens particulièrement à ses sauts et il n'aime pas qu'on lui en pique un, ce qui est parfaitement normal. Ceux qui étaient en compagnie de combat savent de quoi je parle car chaque saut était bien souvent agrémenté du retour à pied à la caserne, ce qui se soldait parfois par 50km.
En ce qui me concerne, la majorité de mes sauts se sont effectués à Ivato, à Madagascar, sur la DZ d'Ampangabé. La procédure était là-bas, légèrement différente de celle de France (où nous ne nous occupions de rien en qui concerne l'enregistrement du saut). Lorsque nous prenions contact avec le sol, et avant de faire le pliage rapide, nous remplissions la PTS et, contrairement à ce qui ce passait en métropole, nous ne remettions pas cette PTS dans le parachute mais nous la gardions avec nous. A notre retour à la base, nous allions au bureau des services aériens et contre la PTS et après contrôle de la fiche des participants au saut, notre saut était enregistré.
Lorsque l'on m'a remis mon carnet de saut lors de ma libération, il n'y en avait que 22 enregistrés au lieu de 25 effectués. J'ai déjà expliqué plus haut comment je pouvais sauter un peu plus souvent que les autres et comme le procédé n'était pas très orthodoxe, je n'ai jamais rien dit.
J'ai su que le procédé consistant à "Piquer" un saut effectivement effectué par un para pour en faire profiter un autre para qui avait été blessé ou malade et que cette indisponibilité passagère privait l'intéressé de sa solde à l'air. Si c'est effectivement le motif de ces "larcins", je suis d'accord avec le principe sous réserve que l'intéressé soit prévenu sinon la façon de procéder fait que l'on abuse du para et de ce fait, enlève toute notion de don.
En ce qui concerne l'administration, je n'ai pas de problème avec celle-ci. Je m'explique:
J'habite à l'Aiguillon sur mer et, il y a 3 ans presque jour pour jour, la tempête Xinthia dévastait ce village. Dans le sinistre, tous mes papiers militaires ont été détuits. Je me suis adressé à la caserne Bernadotte de Pau et après quelques démarches, j'ai pu avoir un duplicata de mes documents d'origine. La procédure est parfois un peu longue mais j'ai pu constater que les documents fournis étaient conformes aux originaux

Para civil, PMP à Bricy, j'ai été breveté à Ivato en 1963. Au 5ème BPIMa nous ne nous occupions de rien, nous sautions et l' encadrement remplissait les formalités. Nous n'avons eu le décompte qu' en fin de séjour en recevant notre carnet de sauts, je n' ai pas entendu parler d'erreur de ce genre. Par contre un saut effectué à Bricy manquait sur mon relevé PMP je ne m' en suis pas soucié car il ne nuisait pas à ma prime. De toute façon un saut de plus ou de moins sur un carnet que personne ne regarde, ce n'est pas bien important, et puis, si on veut gonfler son chiffre, on grimpe à nouveau dans une carlingue, il y en a plein qui nous attendent dans les PARACLUBS. PUJAUT est à 2 pas de chez moi, l' ambiance est sympa !.....

oh la sa fait longtemps tout sa prescription...
puis pas une tonne de sauts un ou deux ...
pour la carnet perso oui ,mais garder aux bureaux major remit a ton departs..legion ..ailleurs

Bonjour,
Chaque centre a pu avoir sa propre réglementation. Pour le "vol de saut", je trouve ça un peu gros. Se faire ban...r avec les saut des autres, laissons ça à ceux qui ont pu avoir recours à ce truc. De toute façon, mis à jour, ça aurait pu rapporter autre chose que la libido.
A l'ETAP, c'était très simple, c'était la collecte des PTS qui servait de base d'enregistrement. Celles-ci étaient rapprochées des listings d'embarquement, il fallait ces deux éléments,donc pas de fraude possible. Il fallait les deux données pour que le saut soit validé. Pour ma part, j'ai perdu un saut, la raison est très simple, la PTS n'a jamais été remise, elle est restée dans ma poche de treillis pour la simple et bonne raison que ce saut s'est terminé à l'hosto. Si à mon retour, j'avais porté la PTS au 3è bureau à l'époque, celui-ci aurait été validé. Mais comme ce n'était pas mon souci....

Bonjour, les posts précédant parlent de disparition de sauts au profit de........? Je voudrai tout simplement écrire que celà techniquement été improbable ou quasiment impossible.
Bernard.