nombre de sauts

Je suppose qu'il est question de personnes qui par leur position administrative, auraient pu s'attribuer des sauts retirés à d'autres personnes. Cela reste à prouver. Par contre des pertes par erreur d'enregistrement, c'est toujours possible.
Je ne crois pas au vol intentionnel, une usurpation, je ne vois pas l'intérêt, car, parlant de l'ETAP, dont j'ai connu le système, les personnels "permanents" avaient tous droit à des sauts dits "d'entretien". Et puis, une fois coincés, ils auraient immanquablement eu droit aux honneurs.....

Complètement d'accord avec toi. En plus tu as de la chance d'avoir vu que le côté para de l'affaire. Je raconte: à l'ETAP Il y avait une liste d'embarquement et la PTS. Mais derriere tout ça, il y avait également des stagiaires des stages officiers ou sous-officiers (6611) qui se tapaient à la main en quatre exemplaires avec carbone les Ordres de Missions Aériennes des avions ayant largués dans la journée sur PAU et sur les zones extèrieures. C'était pour nous apprendre comment faire en régiment. Il fallait aucune erreur par rapport à la liste d'embarquement. Entre les membres d'équipage, le chef-largueur, les largueurs, les éventuels passagers (en vol), et enfin les paras a classer par régiments et par grades, les nuits pouvaient êtres courtes.Mais que de bons souvenirs.

En général, de peur de ne pas voir les sauts validés, la remise de la PTS était respectée.
Pour ceux qui n'avaient pas remis la PTS comme prévu, il n'était d'ailleurs pas rare de se la voir réclamer 8 ou 15 jours plus tard avec une remontée de bretelles à la clé.
Pour les stagiaires, les chefs de stick vérifiaient tout. Enfin c'était valable pour l'ETAP et ce qui y venait en stage. Dans les autres centres, cela pouvait être différent.

Pour répondre au deux derniers post, j'affirme qu'à mon époque tous les sauts effectués par les soldats du contingents (67-68), n'apparaissaient pas sur le carnet de sauts, je n'étais pas le seul dans ce cas et de loin sans faut, toutefois, je ne sais pas à qui cela profités, probablement à des A. D. L. mais nous n'avons jamais sus. Je pense même que rare été ceux qui avait leur compte. Mais depuis si longtemps des détails peuvent m'échapper.
Le débat du départ de cette discussion se rapporté au fait des sauts qui manqués aux appelés est-ce vraie ou pas la réponse est: c'est véridique est obsolument certain, mais il est vraie que la plupart d'entre nous n'en attaché aucune importance, nous étions là pour 487 jours, parceque le sort nous avaient désignés et le plus important été de connaître l'heure de départ du train qui nous emmenera loin d'ici pour toujours, telle été en majorité l'état d'esprit des soldats appelés de cette époque.
J'avoue que pour mon cas personnel je n'aurais jamais deviné que, en tant que membre de l'amical du 1er R.C.P. je reviendrais si souvent au Régiment avec autant de plaisir (environ 3 fois par an en moyenne.) Et si demain je ne suis pas à Pamiers par ma présence effective auprès de notre camarade, c'est un problème de distance et de prix (200€ aller et retour avec une nuit d'hôtel.)
En tout cas demain je serais à l'heure, par la pensée auprès des camarades pour rendre un dernier hommage à Cédric CHARENTON.
D'ailleurs en cet instant une messe et dite à sa mémoire à la chapelle du Régiment je suis en communion de pensée avec ceux qui y participent.

Tiens un sujet qui me parle...

Les sauts pour autrui..

Personnellement j'adorais sauter et toutes les occasions étaient bonnes pour m'envoyer en l'air.. j'ai fait (avec plaisir) le bonheur de pas mal de gradés pas très motivés, en sautant avec le pépin qu'ils avaient récupéré eux même et a leur nom.. . et qu'ils allaient restituer dès l’atterrissage..

Tout ça était juste discret pas vraiment caché, et facile avec les sauts en hélico a décollage en bord de DZ..
Il m'est souvent arrivé de me faire repérer par le largueur et virer après le 7 ème saut de la journée,.. Putain c'était le bon temps!

Le nombre de sauts inscrit n'a jamais été un problème pour moi, les souvenirs restent et j'ai rien a prouver a personne!

Bonsoir, pour ma part 49 sauts en SOA pendant que les copains étaient partis au Liban, Mayotte, Gabon, bérets bleus ONU, etc... J’ai tué le temps car resté en France comme gratte-papier d’un Aspirant j’en avait marre de rester sur une chaise ! Formé comme mes camarades il leur fallait un intello dans le reste de la troupe. J’ai mon carnet qui fait foi. Mais entre nous, à part les engagés où ceux qui émargent de La Défense pour les primes et la pension, ces sauts ne comptent pour rien...