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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Ven 18 Mar 2016 - 23:52
. 18 mars 2016
19 MARS - ROGER HOLEINDRE A FRANCOIS HOLLANDE Lettre ouverte
lettre de Roger Holeindre, président du CNC à François Hollande
Cercle National des Combattants : http://www.cncombattants.org/
Courriel : cerclenationalcombattants@orange.fr
Tel. 01.40.59.07.66
Agenda du CNC : http://cncombattants.org/210_agenda.php
Le 17 mars 2016 Monsieur le Président de la République, Il y a bien longtemps que je désirais vous adresser cette lettre ouverte… Je pensais pourtant que… tout compte fait… cela ne servirait à rien. Mais j’apprends par la presse que vous comptez, cette année, pour l’anniversaire du 19 Mars 1962, donner à cette forfaiture… en étant présent à la cérémonie… une certaine dimension historique ! Cela est proprement incroyable… honteux… voire dégueulasse ! En effet, vous n’êtes pas sans savoir que tout ce que racontent les tueurs du FLN et les “porteurs de valises”, (physiques ou moraux) dont les prototypes les plus emblématiques sont M. Benjamin Stora et les communistes de la FNACAest faux, et quepar votre présence, vous officialisez des mensonges d’État. M. Chirac et M. Sarkozy, vos deux prédécesseurs, pourtant pas très courageux en l’occurrence, n’avaient pas osé aller jusque-là. Mais vous, vu votre “popularité”, vous n’avez plus rien à perdre ! Eux aussi, pourtant, ont été à plusieurs reprises pleurniché à Alger… et se repentir… sans aucune honte sur le dos de la France…comme vous… pour des raisons exclusivement électoralistes, appel du pied… aux plusieurs centaines de milliers de binationaux qui vivent chez nous… après nous avoir chassés de “chez eux”. MM. Chirac et Sarkozy s’étaient gardés d’officialiser cette date, car ils savaient… comme vous-même… qu’elle marquait en fait le commencement… des tueries… enlèvements… séquestrations…. de milliers de civils européens, auxquels s’ajoutèrent des dizaines de milliers d’anciens soldats français d’origine musulmane qui, avant de se battre à nos côtés sur la terre algérienne, avaient été des nôtres dès 1870… puis en 1914-1918… en 1940-1945… et en Indochine. Ils représentaient en nombre, et volontairement eux, juste avant ces accords odieux, cinq fois plus que les soldats FLN de la dite “Armée de Libération Nationale”… dans les maquis algériens… en Tunisie… et au Maroc. Car face à tous ces mensonges, ces trucages, ces faux… que disaient réellement ces fameux et douteux accords… que le FLN n’a jamais respectés : LES ACCORDS D’ÉVIAN DE L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE (Extraits non tronqués) (…) L’État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des droits de l’homme, et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l’égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d’origine ou de religion. Il appliquera notamment les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français. DES DROITS ET LIBERTÉS DES PERSONNES ET DE LEURS GARANTIES Dispositions communes Nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison : —d’opinions émises à l’occasion des évènements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d’autodétermination, —d’actes commis à l’occasion des mêmes évènements, avant le jour de la proclamation du cessez le feu. Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien, ni empêché d’en sortir. Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée. DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L’ALGÉRIE (Extraits non tronqués) Les relations entre les deux pays seront fondées dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l’intérêt des deux parties. L’Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. En contrepartie, la France accordera à l’Algérie son assistance technique et culturelle, et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée. LES ACCORDS D’ÉVIAN ET LE PÉTROLE DU SAHARA (Extraits non tronqués) Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants : — La coopération franco-Algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire. Son rôle sera, notamment, de développer l’infrastructure nécessaire à l’exploitation du sous-sol ; de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier ; d’instruire les demandes relatives à l’octroi des titres miniers ; l’Etat algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté. - Les intérêts français seront assurés notamment par : - L’exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu’il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France. - La préférence, à égalité d’offre, aux sociétés françaises dans l’octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne. - Le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d’approvisionnement de la France et des autres pays de la “zone franc”. Faut-il répéter éternellement qu’aucun article de ces accords ne fut jamais respecté par le FLN. Faut-il aussi répéter… réécrire… clamer… que tous les prisonniers politiques incarcérés à la suite d’activités en rapport avec ce conflit… “Évènements d’Algérie” ou “guerre d’Algérie” devaient être libérés… De Gaulle fit immédiatement sortir de prison les gens du FLN… pendant que les défenseurs de l’Algérie française, du Sahara et des populations qui ne voulaient pas de la terreur des amis de M. Bouteflika… restèrent encore des années derrière les barreaux. Sur le terrain, ce fut le désastre. Et le mot est faible ! Il se passa dès cette date des choses horribles. Tout fut couvert par Charles De Gaulle et ses sicaires ! Celui-ci, du début à la fin mentira à tout le monde. Il embraya immédiatement après le soulèvement populaire d’Alger du 13 mai 1958. Celui-ci était dû au fait… qu’en Tunisie… trois jeunes soldats français du contingent… venaient d’être fusillés par le FLN. Il demanda à ses hommes de main d’essayer de prendre le train en marche. Très rapidement, il fit dire au général Salan… que… ce qu’il faisait “était remarquable et dans le sens voulu pour l’honneur et la sauvegarde de la France”. C’est lui, et lui seul, qui demanda de préparer un largage massif de parachutistes sur Paris… Il s’inquiètera même de savoir… si les généraux d’Alger voyaient assez grand quant aux effectifs qui seraient engagés. Comment cela s’appelle-t-il ? Un PUTSCH ! On connait la suite honteuse qui vit cet homme… “Le plus grand des Français”… “Le visionnaire”, etc… raconter n’importe quoi… et prendre le pouvoir de façon tout à fait cavalière pour ne pas dire antidémocratique… tout du moins vis-à-vis de la démocratie française telle qu’elle nous est racontée. Il en remit des tonnes… Ainsi àL’Écho d’Alger du 24 octobre 1958 : « Quelle hécatombe connaîtrait l’Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner. » Au général Bigeard, le 27 août 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur l’Algérie. » Il fit même constamment des déclarations racistes qui aujourd’hui vaudraient de sérieux ennuis à leurs auteurs. A Delbecque : « Vous nous voyez mélangés avec des musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des arabes ? » A Alain Peyrefitte : « Les musulmans ? Vous êtes allés les voir ? »… « Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. » Et toujours au même : « Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans, qui demain seront 20 millions et après-demain 40 ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais… Colombey-les-Deux-Mosquées ! » Pourtant quand, dernièrement encore, Mme Morano, dont je ne suis pas électeur, cita des déclarations du “grand homme”… elle se fit insulter… ridiculiser… et… chose nouvelle, des plumitifs stipendiés signèrent dans leur feuille de choux des articles disant que… tout ce qu’elle attribuait au général… était faux ! (sic) Que se passa-t-il réellement sur le terrain après, le 19 mars ? A la fin de la semaine qui suivit… le 26 mars… le “Premier résistant de France” tel un dictateur de République bananière, fit mitrailler, rue d’Isly à Alger, une foule de civils… seulement armés de drapeaux tricolores, et qui ne demandaient qu’une chose :Rester Français sur leursol. La tuerie fut horrible… Une centaine de morts… Deux cents blessés. Elle dura 12 minutes. Que faisaient donc dans la rue tous ces civils ? Ils désiraient soutenir moralement la population de Bâb El Oued. La signature des soi-disant accords d’Évian avec des membres du FLN ne représentant qu’eux-mêmes… avait plongé les populations d’Algérie, pieds-noirs et musulmans fidèles, dans le désespoir et le malheur, et c’est dans ce quartier populaire qui vota un temps communiste, que le refus de l’abandon prit toute sa force et sa détermination. Abandonnée, pour abandonnée, la population décida d’interdire ses rues aux forces de l’ordre qu’elle considérait comme… “Passées à l’ennemi”. Dans un tel climat de haine, alors qu’aux cris « Algérie française », des cortèges arabes répondent par « Vive l’Algérie algérienne », Vive “De Gaulle, le drame ne pouvait qu’arriver. Il arriva ! Le 23 mars 1962, des coups de feu vont être échangés. A Paris, De Gaulle est fou de rage. Il donne des ordres drastiques et, tel un Bachar el-Assad, ordonna d’employer tous les moyens contre une partie de son peuple. Aussitôt l’armée et la gendarmerie encerclent ce quartier, y pénètrent à grands renforts de blindés, écrasant les voitures… éventrant les devantures de magasins. A la 12-7, les troupes tirent sur les fenêtres les balcons, dans les rues, sur les façades des maisons. A plusieurs reprises, chose quand même inouïe… et bien cachée depuis… l’aviation, en rase motte, mitraille les toits. Les perquisitions se succèdent, les appartements sont, non pas fouillés, mais saccagés. Les blessés, les malades ne sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. Il n’y a plus de ravitaillement… Bal El Oued est transformée en véritable ghetto hermétiquement fermé, sur la populace comme dirait votre ami Jospin. Pourtant un grave problème demeurait… Le désarmement des harkis ! Dans beaucoup de cantonnements, les soldats supplétifs sentent que des choses bizarres se trament… mais jamais… au plus profond d’eux-mêmes… ils ne penseront que De Gaulle… va les livrer au FLN. Déjà, beaucoup d’officiers de SAS et de secteurs subodorent que des choses graves, et totalement impensables se mettent en place. Beaucoup décident en urgence de tout tenter pour expédier leurs hommes et leurs familles en métropole. Incroyablement, la vindicte de De Gaulle et de ses barons… ne s’exerce pas contre les tueurs et les égorgeurs du FLN qui sévissent dès lors dans toute l’Algérie, maiscontre les officiers qui tentent de sauver leurs hommes, et par extension leur honneur. Des mesures draconiennes sont immédiatement prises aussi contre les harkis qui auraient l’outrecuidance de croire aux bruits qui commencent à circuler. C’est à ce moment que M. Louis Joxe, Ministre d’État chargé des Affaires algériennes, et grand féal de De Gaulle, se déshonorera en signant plusieurs télégrammes qui sont… des condamnations à mort pour 150 000 musulmans fidèles à la France et ainsi livrés à la vindicte du FLN. Télégramme n° 125/IGAA, ultra secret (16 mai 1962) : « Le ministre d’État Louis Joxe demande au haut-commissaire [en Algérie] de rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants d’unités. » Comme cet ordre paraissait n’avoir eu que peu d’effets, Joxe le doublait d’une directive plus explicite, le 15 juillet 1962 : « Vous voudrez bien rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général seront renvoyés en Algérie. Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de l’OAS comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont restés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. » (Sic) Dans de nombreux cantonnements, des convois de camions arrivent… certains sont pleins de caisses… d’autres vides. Des “officiers” du matériel (Oui, des “officiers”) expliquent aux harkis rassemblés… « Nous vous amenons de nouvelles armes en meilleur état. Mettez tout votre vieil arsenal dans les camions vides, de façon que l’on puisse vous distribuer le nouveau matériel. » Les hommes s’exécutent. Puis, dès qu’ils sont désarmés… les salauds s’enfuient les laissant désemparés. — Dans le port de Nemours, près de la frontière marocaine, des dizaines de supplétifs français sont émasculés, jetés dans des fûts d’huile bouillante, enterrés vivants dans du ciment, avec seule la tête qui émerge. En juillet 1962 : Le commando “Georges” formé par Bigeard et composé uniquement de jeunes fellaghas ralliés à la France et opérant dans la région de Saïda, doit embarquer à Oran pour la Métropole. Ils sont désarmés et renvoyés sur Saïda… Arrêtés par le FLN, ils sont torturés, enterrésdebout, vivants. Seule leur tête sort du sol et la population est invitée à venir déféquer sur eux. Ils mettront des jours à mourir ! En juillet 1962 : A Philippeville, dans le port, la Harka de Beni Béchir, de la SAS de Mareuil, très bonne unité militaire, est à bord d’un bateau en partance pour Marseille. Un commandant de l’ALN exige son débarquement. Le commandant du bateau refuse. Une heure après, l’officier du FLN revient… avec un ordre écrit du général de Corps d’Armée de Constantine… un général français… donnant ordre de débarquer manu militari les harkis et de les livrer au FLN. Débarqués de force malgré leurs cris et leurs supplications, ils sont tous égorgés sur la place Demarqué à Philippeville. Devant tous ces drames horribles, De Gaulle reste impassible, dans la mesure où les ordres viennent de lui. Les supplétifs français musulmans continuent à être désarmés par les troupes françaises qui restent sur place, alors que les accords d’Évian que le FLN n’a jamais respectés stipulaient : « Tout musulman pourra opter librement pour la nationalité française… rester en Algérie et bénéficier de l’amnistie totale… ou rejoindre la métropole. » La situation est aussi désastreuse pour les Européens et les Musulmans de l’administration, très nombreux, qui servaient la France avec honneur et fidélité. En fait, rien de sérieux n’est prévu pour eux. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe une date bien précise qui semble être le début exact de l’épidémie d’enlèvements… Ceux-ci en effet atteignent leur apothéose le 5 juillet 1962 à Oran, où les tueries se déclenchent et prennent une ampleur inégalée. Il y eut, Monsieur le Président de la République, après le cessez-le-feu et l’indépendance… en deux mois et demi… plus d’enlevés et de disparus… qu’entre novembre 1954 (début des “évènements”) et le 19 mars 1962… soit huit années ! C’est pour cela, Monsieur le Président, que votre date du 19 mars ne veut rien dire… et est une insulte supplémentaire aux malheurs des Français d’Algérie, toutes confessions confondues. En effet, le 5 juillet 1962, la ville d’Oran a connu une véritable Saint-Barthélemy. Ce fut véritablement… une chasse aux Européens… où tous les moyens furent employés… pour massacrer des populations civiles qui n’avaient qu’un tort... être françaises ! Des cortèges sans fin d’Européens, les mains en l’air, sont conduits vers le lieu-dit…le Petit Lac… et massacrés par une foule en délire, sans qu’aucune autorité FLN n’intervienne… et sans que l’individu commandant la région… le sinistre général Katz… qui dispose pourtant encore de 18 000 hommes, ne fasse quoi que ce soit. Il se contentera de survoler la ville en hélicoptère… et même longuement… les lieux des massacres. Il donna finalement ordre à ses officiers de… n’absolument pas intervenir ! Il faut savoir que M. de Gaulle lui attribua une étoile supplémentaire. Ce “brave homme” n’hésita pas d’ailleurs… à déclarer publiquement… « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres formels du Chef de l’État ». Le seul soldat qui fit son devoir fut un officier musulman qui sauva des dizaines d’Européens… Katz, déchaîné, lui déclara… « Vous ne seriez pas musulman je vous casserais et vous mettrais au trou ! » Il y eut malheureusement de nombreux “petits Katz” dans cette époque démente. Il faut savoir que sur les milliers d’hommes, de femmes, d’enfants enlevés… ceux qui furent retrouvés étaient généralement morts de façon atroce. Les services de renseignements français, savaient très souvent où étaient détenues les personnes disparues… L’ordre drastique tombait tous les jours… Interdiction de bouger !Les femmes françaises enlevées étaient toutes livrées à la prostitution. Des maisons closes servant de centre de repos (sic) aux tueurs du FLN… étaient connues ; parfois même le nom des femmes qui y étaient détenues… chair à plaisir, violées à longueur de journées et de nuits. Pire encore, un certain nombre de français enlevés étaient déclarés donneurs de sang… et saignés à blanc. Ceux retrouvés, ressemblaient à des momies. Tous les renseignements nécessaires à la récupération d’une grande partie des internés étaient entre les mains des services français. Mais M. Joxe (toujours lui et toujours sur la brèche) sortit une nouvelle “note de service”… Un télégramme très explicite… qui interdisait à tous les services français, civils ou militaires, d’intervenir ! Il écrira même sans que jamais personne ne lui demande des comptes par la suite… « Je serai pour ma part hostile à une intervention quelconque de la Croix Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens. » Ce texte était connu du gouvernement puisqu’il émane d’un de ses membres et était daté du 2 avril 1962. M. le Président, pour exposer seulement une partie de cette très sombre et honteuse vérité, sachez qu’à chaque enlèvement d’un homme, d’une femme, d’un enfant… courageusement (dans un tel climat de haine, de peur et de désespoir)… des civils européens courraient vers les patrouilles françaises pour les alerter… et que chaque fois… oui, chaque fois… les chefs de patrouille répondaient « Nous avons des ordres draconiens. Nous n’avons plus le droit d’intervenir dans des affaires comme celle-là ! Le maintien de l’ordre dépend maintenant du FLN !» Il y eut même mieux, c’est-à-dire bien pire ! Des hommes évadés d’un camp de détention du FLN et qui s’étaient réfugiés… dans une caserne de gendarmes mobiles… ont été remis à leurs bourreaux. Dès décembre 1961, Charles De Gaulle, Président de la République française avait approuvé la création d’équipes de barbouzes… fait débloquer les fonds et donner ordre au Haut-commissaire, Christian Fouchet, de faire en sorte que … « l’intendance suive ». Fut ainsi créé… pour travailler avec le FLN, une police parallèle, la Mission C (pour “choc”) commandée par M. Bitterlin, représenté en métropole par un avocat… le sieur Lemarchand… et supervisé sur le terrain en Algérie par un authentique vrai flic, directeur de la police judiciaire. Tout ce beau monde, dès ce moment ne travailla plus qu’au profit du FLN et transmettait à ceux-ci… des listes… vraies ou fausses… de citoyens français catalogués comme partisans de l’Algérie française ! C’est ainsi que le chef FLN, Si Azzedine, responsable de la zone autonome d’Alger travailla dès cette époque avec tous les services officiels ou “barbouzards” du gouvernement officiel de la France. Il reçut régulièrement dès lors, de l’envoyé spécial de De Gaulle, le Préfet Vitalis Cros, des listes de dénonciations de Français… Nom… Prénom… Age… Adresse… et même pseudonyme. Dès cet instant, et officiellement, il fut décrété que les “barbouzes” et le FLN… n’avaient plus qu’un seul ennemi commun… Les Français qui refusaient de larguer l’Algérie et le Sahara. Et que dire M. le Président de ceux qui à cause… de cette ignoble trahison… tombèrent aux mains du FLN. Je vous laisse le soin de réfléchir sur leur sort. Plusieurs de mes amis sont passés par là… Attachés nus sur des lits en ferraille… Battus… Torturés…Sodomisés avec des bouteilles de Perrier… Tourmentés inlassablement pendant des jours et des nuits en présence, souvent, d’officiers supérieurs de la gendarmerie. Tout cela a été constaté… certifié…enregistré par tout le corps médical français… d’Alger et d’ailleurs en Algérie. Ce fut le cas de mon ami Ziano, loque humaine à sa miraculeuse libération. Et tout cela, M. le Président de la République, pour en arriver où ? Et à quoi ? Le 19 juin 1965, Ben Bella, premier Président de la République algérienne est arrêté et jeté en prison pour des années. Ce sont les hommes de la sécurité militaire, véritable Gestapo, aux ordres de son ex-chef d’état-major, Boumediene, qui ont monté l’affaire. Cet acte dictatorial ne gêne personne dans l’ensemble des démocraties, et surtout pas en France où pas un seul homme de la mouvance mondialiste et humaniste… pas un seul de vos amis… n’élève la voix. Dans les années qui suivirent l’emprisonnement de Ben Bella… Boumediene, comme prévu, “muscla” son régime et sabota sciemment les “accords”. Les biens français, abandonnés lors de l’exode tragique des “pieds-noirs”, de “biens vacants” sous Ben Bella, devinrent des “biens d’État” sous son régime. Sans préavis, dès 1968, quatorze des sociétés françaises de distribution du pétrole saharien, notre pétrole, sont nationalisées. Puis de mois en mois, les meilleures entreprises françaises, les plus modernes, les plus rentables, toutes garanties par les accordsd’Évian, sont à leur tour nationalisées… sans que Paris ne dise rien… sans que la moindre mesure de rétorsion ne soit prise contre les biens algériens en France… qui sont, dans le domaine hôtelier entre autre, colossaux. Le 24 février 1971, le pétrole saharien est nationalisé. Nous n’intervenons pas plus. Boumediene pourtant (cela est prouvé) pense que la France, cette fois-ci, va prendre le mors aux dents. Il pense que le gouvernement de Paris va expulser le trop-plein de travailleurs algériens. Des mesures sont même prises par toutes les wilayas pour accueillir les refoulés. Rien ! De grands rires sonores s’élèvent dans le ciel algérien. Les chefs FLN qui savaient depuis longtemps ce qu’ils devaient penser du courage politique des dirigeants français se rient de nous et nous méprisent. Aujourd’hui l’Algérie retourne au chaos après dix longues années de guerre civile qui connut tous les excès et fit deux cent mille morts… des vrais, ceux-là ! Les milliards que nous leur avons donnés, ou laissé prendre, c’est-à-dire le pactole que représentaient… notre gaz, notre pétrole (car tout cela ne fut jamais algérien)… ont été dilapidés, pillés, détournés. Pour obtenir la paix civile, il a fallu… aux satrapes au pouvoir à Alger… acheter à prix d’or, tout ce que produisait avant l’Algérie française… et le distribuer à perte. Cette Algérie, qu’ils ont récupérée en état de marche, est en ruines ! La chute des prix des hydrocarbures va mettre ce régime à genoux… et déjà les “jeunes” de là-bas… savent où ils vont aller… Chez nous ! Nous leur devons bien cela… puisque tout est de notre faute ! Il faut absolument que nous leur donnions des visas ! Nous les avons (à vous entendre, vous et vos amis, M. le Président) tellement malmenés, tellement pillés ! Pendant 130 ans, ils ont connu l’enfer, et le sieur Bouteflika, même grabataire, en remet une couche chaque jour… A l’entendre, il parait que « l’occupation française en Algérie, fut pire que l’occupation allemande en France ! » (sic). La seule différence c’est qu’au départ des Allemands, des millions de Français n’ont pas pleuré pour aller s’installer outre Rhin. Parfois, pensant à ma jeunesse, aux combats qu’avec tant d’autres jeunes… de toutes races et de toutes religions… nous avons mené pour l’honneur de la France sous le drapeau tricolore… je réfléchis à ce qu’aurait pu être notre pays… si nous n’avions pas été gouvernés par des gamellards soucieux seulement de “leur carrière politique” ! Car se sont bien des traîtres qui ont laissé entendre… et ont finalement fait croire… à ceux que vous appelez les “jeunes des banlieues”… que toutes ces “conneries” étaient la vérité… et qu’en plus… leurs grands-pères avaient battu l’armée française… alors que la seule vérité est que notre armée, que ce soit avec ses appelés ou ses engagés, a gagné militairement la guerre dite d’Algérie et que seul… Charles De Gaulle l’a perdue, volontairement, politiquement pour tenter, avec l’aide de M. Adenauer, de devenir le chef de la “troisième force mondiale” entre le bloc américain et, à l’époque, le bloc soviétique. Devant les tribunaux d’exception qui prétendaient nous juger… alors qu’ils n’étaient qu’au service de la trahison et de l’abaissement de notre patrie… debout, face à eux, sans faiblir, ni baisser la tête, nous leur avons dit, les yeux dans les yeux… Vous ne voulez pas de l’Algérie française, vous aurez la France algérienne. Nous espérions pourtant, au fond de nos cœurs de soldats… que cette horreur n’arriverait pas. Mais malheureusement pour la France, cela se réalise. Oui M. le Président, grâce à vous et à vos amis qui faites passer vos idéaux politiques nauséeux et criminels… avant l’intérêt du peuple de France…NOTRE PATRIE EST EN DANGER… Comme le général Katz… prenez votre hélicoptère… Regardez dans nos rues… Ils sont là… et les autres arrivent ! Mais il est vrai que vous avez autre chose à faire, n’est-ce-pas ? Il vous faut déjà débloquer des milliards (alors que nous sommes en faillite)… pour tenter de récupérer votre électorat en charpie… Continuer à changer notre peuple, puisqu’il vote mal… et déchristianiser la France. Beau programme en effet, digne de la Haute Cour ! Voilà ce que je voulais vous dire M. le Président. Je ne vous salue pas… Je le regrette… mais il faudra bien que notre peuple, et surtout notre jeunesse, que vos amis et vous-même avez déboussolée et rendue apatride sache que des citoyens de ce pays, simplement hommes du peuple… ne se résignent pas et appellent à la résistance afin que face au désastre que vous nous concoctez…
SURVIVE LA FRANCE ÉTERNELLE ET CHRÉTIENNE !
Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants REVOIR LA VERITE HISTORIQUE SUR LE 19 MARS 1962
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601° GIA 602° GIA
« La France n’est plus que silence. Elle est perdue quelque part dans la nuit, tous feux éteints, comme un navire. Sa conscience et sa vie spirituelle se sont ramassées dans son épaisseur » (Antoine de Saint-Exupéry)
treat2 confirmé
Sujet: François Hollande a décidé, pour la première fois, de commémorer cette année le 19 mars 1962. Les salauds! Sam 19 Mar 2016 - 11:37
Bd Voltaire a écrit:
LES SALAUDS
François Hollande a décidé, pour la première fois, de commémorer cette année le 19 mars 1962.
François Hollande a décidé, pour la première fois, de commémorer cette année le 19 mars 1962, les accords d’Évian et le cessez-le-feu en Algérie. Les salauds n’étaient pas tant les « fells » qui luttaient pour leur indépendance que le gouvernement français et les chefs de l’armée qui se sont – et nous ont – déshonorés en signant, le 19 mars 1962, le « cessez-le-feu ». Alors l’armée – sur l’ordre de De Gaulle, de Mesmer (ministre des Armées), de Louis Joxe (ministre des Affaires algériennes qui s’acharna à renvoyer nos harkis en Algérie, à la mort) et de Fouchet (ministre chargé de l’Information), dit « hi-han » – a ordonné à nos soldats de rester l’arme au pied pendant que le FLN continuait tranquillement à enlever, assassiner, massacrer des jeunes soldats, des civils innocents et des harkis. Selon les archives « officielles » de l’armée, rappelées avant-hier par Robert Ménard ici même, voici le bilan des semaines qui ont suivi : – 91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France ; – le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés ; – 90 soldats français disparus ; – 239 soldats français faits prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus ; – 1.580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN). Jusqu’à l’indépendance, il y aura plus de 5.000 enlèvements, 1.200 civils assassinés, 1.800 disparus et 100.000 harkis massacrés dans des conditions atroces de sauvagerie avec leurs familles. Le 20 mars, Bab El Oued (quartier populaire d’Alger) entre en ébullition, le quartier est bouclé et l’armée et l’aviation tirent sur les habitants à la mitrailleuse lourde. Le 26 mars (6 jours après la « signature »), c’était le massacre de la rue d’Isly, à Alger, où les soldats du 4e RTA (tirailleurs algériens) massacrèrent en douze minutes, au fusil-mitrailleur, 100 à 120 civils qui manifestaient pacifiquement leur soutien aux gens de Bab El Oued derrière des drapeaux français. Le 5 juillet (juste après l’indépendance), c’est le massacre de la population d’Oran (3.000 hommes, femmes et enfants morts égorgés, pendus à des crochets de la boucherie, au lieu-dit « le Petit Lac » alors que le général Katz (dit le boucher d’Oran) avait consigné ses troupes et était allé déjeuner au mess du terrain d’aviation (revenu à Paris peu après, le régime lui décernera une étoile supplémentaire) sur demande du général Ailleret (commandant en chef). Fous de panique et ayant bien compris le message du FLN : « La valise ou le cercueil », près de la totalité des pieds-noirs ont quitté le pays qu’ils avaient construit entre mars et septembre. Bel exemple de nettoyage ethnique ! Et Gaston Defferre, maire socialiste de Marseille, dira à la radio : « Nous ne voulons pas d’eux, qu’ils aillent ailleurs ou retournent chez eux. » Comme le reconnaîtra l’ancien leader FLN Hocine Aït Ahmed : « … Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » Voilà, Monsieur Hollande, ce qu’il faudrait plutôt rappeler. Et, à défaut, ayez au moins la décence de vous taire !
FOUQUET66 Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 12:17
Ce hollande est un coulo des chiens. Les PN me comprendront....
jacky alaux aime ce message
Pérignon Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 12:22
FOUQUET66 a écrit:
Ce hollande est un coulo des chiens. Les PN me comprendront....
Je ne suis pas PN et j'ai quand même compris ! (souvenirs des copains PN arrivés au lycée en 1962)
Michel CAVET Pro !
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 14:04
Je suis effaré du fait qu'un président puisse être autant prêt à tout pour faire parler de lui. Car il s'agit bien de "faire parler de lui et rien d'autre". C'est d'ailleurs la seule chose qu'il aie faite depuis son élection. Ce jour, sous prétexte de commémorer la date d'une erreur historique, il vient cracher sur la mémoire de ceux qui y ont laissé la peau, faut vraiment s'appeler Hollande pour faire ça.
Merci à Roger Holeindre de cette piqure de rappel........
Dernière édition par Rabolliot le Sam 19 Mar 2016 - 14:09, édité 1 fois
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 14:07
UN COULO... C'EST UN EN..LÉ DE LA PIRE ESPÈCE . ( à ajouter au dictionnaire CMP )
claude millet Fondateur
Sujet: 19 mars 1962. … bonjour tristesse. On n’a nulle envie d’être sarcastique quand sonne à nos oreilles la date du 19 mars. Une date qui nous plonge dans la tristesse ! Sam 19 Mar 2016 - 18:00
19 mars… bonjour tristesse
On n’a nulle envie d’être sarcastique quand sonne à nos oreilles la date du 19 mars. Une date qui nous plonge dans la tristesse !
On n’a nulle envie d’être polémique, voire sarcastique quand sonne à nos oreilles la date du 19 mars. Une date qui nous plonge dans la tristesse ! Et si l’auteur de ces lignes peut s’abandonner à quelques confidences, il évoquera le souvenir de l’accueil réservé aux « rapatriés » lorsque, accompagnant son père en gare de Nantes pour les recevoir, il découvrait avec émotion les dommages collatéraux de la politique politicienne. C’était quelques mois après ces accords d’Évian qu’on qualifiait « de la honte », et qui pendant des années ont privé la table familiale d’une eau minérale pourtant fort bénéfique. Pas d’officiel sur les quais, quelques bénévoles épars au milieu de ces pauvres gens choqués et désemparés, et surtout ce lourd silence médiatique… Chassée par les c.nséquences d’un traité bâclé et surtout inique, une population entière fuyait la terre où elle était née, une terre qu’elle avait travaillée. La grande transhumance vers la mère patrie, impensée par les négociateurs, fut occultée par les médias… Rien à voir avec les mains tendues, les bras ouverts et l’ardente compassion qui nous oblige à accueillir aujourd’hui des migrants débarquant, eux, d’on ne sait où ? Rien à voir, non plus, avec ces trains qui, en 1945 (et jusqu’en 1946), débarquaient leurs flots de déportés ou de prisonniers. Pour eux, très légitimement, fanfares, cafés chauds et pécules étaient au rendez vous. Il est vrai que les rescapés de la Seconde Guerre mondiale, comme les migrants d’aujourd’hui, sont estampillés « victimes », qu’ils appartiennent au camp de la bonne conscience, tandis que les pieds-noirs, « ces pelés, ces galeux, d’où nous viennent tous nos maux », sont responsables d’avoir entraîné la « métropole » dans une guerre honteuse, pas même digne de se nommer comme telle ! Ces Français d’Algérie ne sont pas victimes mais bel et bien coupables. Ils ont eu même l’outrecuidance d’appeler à mourir pour défendre leurs intérêts colonialistes de braves petits gars du contingent… Ces Français d’Algérie auront été les premiers à subir une déferlante terroriste qui a bien débuté dès cette époque, là-bas sur cette terre africaine… Et on oubliera, bien sûr, que la seule bataille menée et gagnée contre la barbarie islamique fut la bataille d’Alger. Mieux vaut donc jeter un voile pudique sur ces pages douloureuses de l’histoire des Français. Rien d’étonnant, donc, que des municipalités (de droite comme de gauche) aient cru bien faire en baptisant quelques rues de cette date infâme. Sans recul historique, sans objectivité et sans la moindre compassion pour les victimes, elles ont plaqué sur nos façade une espèce de slogan du genre « guerre à la guerre » pour nous signifier que l’héroïsme et le tragique, dans l’Histoire, ça n’existe pas ! Que ces Français d’Algérie auraient mieux fait de comprendre le ridicule de leurs prétentions ! C’est pourquoi le 19 mars sonne creux et ne représente rien ; sous ces oripeaux, on n’y trouverait ni vainqueur ni vaincu mais le poids encombrant de la bêtise. Le 19 mars n’est que le triomphe affiché de l’utopie.
Fombecto Expert
Sujet: François Hollande s'attire les foudres des harkis, de la droite et l'extrême droite en commémorant pour la première fois, samedi, le cessez-le-feu décrété le 19 mars 1962 en Algérie au lendemain des accords d'Evian. Sam 19 Mar 2016 - 18:19
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Guerre d'Algérie: Hollande indigne opposition et harkis en commémorant le cessez-le-feu du 19 mars 1962
Publié le 18/03/2016 à 10:48, Mis à jour le 18/03/2016 à 17:32
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Une photographie projetée au mémorial de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, érigé en mémoire des rapatriés d'Algérie et harkis. ERIC CABANIS / AFP/Archives
_________________ « A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
BB1 confirmé
Sujet: Harkis, mémoires inassouvies Sam 19 Mar 2016 - 18:49
Harkis, mémoires inassouvies Entretien il y a 10 heures 41 MIDI LIBRE Fatiha Gasmi, Abdelkader Chebaiki et Bernard Goutta, tous les trois enfants de harkis, témoignent pour Midi Libre. ILLUSTRATION / MiKAEL ANISSET
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A lors qu'à l'appel d'associations, un rassemblement est organisé ce samedi 19 mars à Rivesaltes, Midi Libre donne la parole à des enfants de harkis, ces anciens supplétifs de l'armée française. Témoignages.
Fatiha, au nom du père La Gardoise Fatiha Gasmi participe ce samedi au rassemblement organisé au Mémorial de Rivesaltes. Une contre-commémoration en somme, puisque les accords d'Évian du 19 mars 1962 ne peuvent pas marquer, pour cette communauté, la fin de la guerre d'Algérie . "70 000 harkis ont été massacrés après les accords. On attend toujours une loi de reconnaissance des fautes de l'État français, qui les a abandonnés puis relégués dans des camps", tempête Fatiha Gasmi, secrétaire générale de l'Aracan, une association qu'elle a rejointe il y a quelques années. NASSIRA BELMEKKI "En fait, jusqu'il y a cinq ou six ans, tout ça ne m'intéressait pas." La rencontre avec le président de l'Aracan, Ali Laïdaoui, a été déterminante. "Il m'a fait penser à mon père", dit-elle. Comme Ali Laïdaoui, Mohamed Gasmi s'est engagé aux côtés de l'armée française à l'âge de 17 ans ; comme lui, il a connu la captivité et la torture. "Mon père a été...
brog confirmé
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 18:55
L'indépendant a écrit:
19-Mars : des Harkis en force au mémorial de Rivesaltes pour dire que cette date ne marque pas la fin du conflit mais le début d'un massacre
Le 19 mars à 15h26 | Mis à jour il y a 2 minutes PHOTO/MICHEL CLEMENTZ Entre 150 et 200 harkis se sont réunis ce samedi, devant le mémorial du camp de Rivesaltes, pour dénoncer leur "abandon" par la France et "l'insulte" de François Hollande en ce 19 mars. Brandissant en particulier une pancarte "19 mars" barrée d'un bandeau de deuil, les harkis "veulent rappeler à toute la France notre abandon" en cette date anniversaire du 19 mars 1962, a déclaré Hocine Louanchi, coordinateur du Rassemblement militant de la cause harkie. "Le 19 mars, c'est la date de notre massacre", a-t-il poursuivi, "François Hollande a voulu nous insulter" en commémorant pour la première fois le cessez-le feu décrété le 19 mars 1962 en Algérie au lendemain des accords d'Evian. Les harkis, dont certains venus d'autres départements, comme le Nord ou l'Ariège, ont déposé une gerbe sur le mémorial du camp de Rivesaltes, près de Perpignan, où nombre d'entre eux avaient été enfermés dans des conditions insalubres ou ont péri, au sortir de la guerre d'Algérie. "On oublie nos morts, où sont nos morts?", a déclaré à la foule M. Louanchi, qui a passé neuf mois à Rivesaltes. Il a qualifié le mémorial du camp, inauguré en octobre par le Premier ministre Manuel Valls, de "falsification" de l'Histoire: "on n'a pas écrit notre Histoire, on nous a gazés sur le plan psychologique", a-t-il dit, estimant que l'exposition à l'intérieur du mémorial donnait "l'impression que nos parents sont venus ici en colonie de vacances". "C'est pour l'honneur de nos parents, pour notre reconnaissance et pour une loi de réparation sans cesse promise et jamais votée" que les harkis manifestent ce 19 mars, a ajouté M. Louanchi, qui fut l'un des acteurs des premières révoltes harkies de 1975. Selon lui, "la responsabilité de la France dans le drame des harkis est actée" et François Hollande doit tenir sa promesse électorale d'avril 2012 de reconnaître cette responsabilité "dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France". L'initiative présidentielle, cette année, de commémorer le cessez-le-feu est contestée par de nombreuses associations d'anciens combattants et de pieds noirs pour qui le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien, mais le début de l'exil et du massacre de civils et des harkis.
RC4 Pro !
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 19:31
Bonsoir,
Bravo Popeille pour cette superbe lettre adressée à HOLLANDE !
Jérôme
claude millet Fondateur
Sujet: Lettre ouverte d’un Français d’Algérie à Nicolas SARKOZY au sujet du 19 mars : Ôtez votre masque ! Sam 19 Mar 2016 - 19:46
Lettre ouverte d’un Français d’Algérie à Nicolas SARKOZY au sujet du 19 mars : Ôtez votre masque !
Les médias vibrionnent de votre posture au sujet du 19 mars, notamment avec le soutien d’un journal ami qui promeut une pétition, dont le fichier des signataires servira demain à rappeler aux Français d’Algérie, qu’à l’instar de votre grand maître « Vous nous avez compris ! ». Mais nous ne nous ferons pas avoir cette fois, en dehors de quelques représentants avides de prébendes et de gogos servant de piétaille aux cérémonies d’élus prétendus républicains. Car les Français d’Algérie n’oublieront pas ce que fut votre compréhension à leur égard du temps de votre présidence.
Bien sûr, nous ne pourrions qu’approuver votre réaction à la trahison du néo porteur de valises au profit du FLN et d’une association masquée du P.C.F. Mais il faudrait que nous vous croyions sincère. Au moins, eux, se battent sous leurs vraies couleurs et nous n’attendons pas d’amitié ou de pitié de leur part, ni pour notre Histoire, ni pour nos Victimes et leurs familles.
Vous dites « La guerre d’Algérie a été un événement dramatique, des hommes et des femmes portent encore dans leur souvenir comme dans leur chair la trace de cette Histoire vivante, ne déclenchons pas une guerre des mémoires ». Mais qu’en était-il de vos valeurs républicaines, de votre appétence à plus de démocratie, de votre espoir de réconciliation entre Français et de Paix interne, mais surtout de votre compassion envers des familles françaises meurtries depuis 54 ans, lorsque vous leur avez interdit d’honorer leurs Morts à deux reprises ? Vous étiez Ministre de l’Intérieur (2006), puis Président de la République (2007), lorsque vous nous avez refusé le Ravivage de la Flamme le 5 juillet par l’association ALLO (Anciens du lycée Lamoricière d’Oran) que je présidais. Cette cérémonie, et pas une manifestation qui peut toujours dégénérer, avait pourtant été autorisée par le Comité de la Flamme et son président de l’époque, le Général Jean COMBETTE. Il s’agissait d’honorer les trois mille Oranais disparus et massacrés le 5 juillet 1962. Ils furent pendus à des crocs de bouchers, éviscérés, égorgés, brulés vifs, lynchés, fusillés, etc., quand, en tant que femmes, elles ne finirent pas dans les bordels du FLN. Cet Hommage était aussi élargi à tous nos Disparus de la Guerre d’Algérie (Pieds Noirs et Harkis). Ces Victimes étaient-elles pour vous moins honorables que celles de Toulouse, de Charlie, du Bataclan, des cafés et de l’hyper Cacher, voire même que celles des tours de New York ?
Votre prétexte fut celui de risques de « troubles à l’Ordre public ». Nous n’étions pourtant que quelques centaines de gens présents à cette cérémonie, dont des familles de Disparus. Nos tempes étaient depuis longtemps blanchies. Nous fûmes, sur votre ordre, stoppés et empêchés de raviver la Flamme par des centaines de CRS, casqués et armés. Ce fut, semble-t-il, la seule fois où le Public ne fut pas autorisé à accéder au Monument, sauf du temps des Nazis, peut-être !
Or le 5 juillet 2006, à la même heure, vous faisiez fi de « tout trouble à l’Ordre public », en laissant des hordes de voitures venues des banlieues monter et descendre à toute vitesse les Champs Élysées, passagers penchés à l’extérieur, vociférant des cris, klaxons, drapeaux algériens flottants au vent. L’Algérie allait jouer un match important dans le cadre de la Coupe du Monde. Mais pire, toujours faisant fi de tout « trouble à l’ordre public », vous laissiez se dérouler une manifestation anti-israélienne en bas de la même avenue, à proximité des ambassades américaine et israélienne, lors de laquelle furent proférés des slogans et insultes contre les Juifs.
Par notre double interdiction, vous niiez, alors, la douleur des familles, « leur souvenir comme dans leur chair ». Vous bafouiez la Mémoire des victimes, foulant aux pieds la Loi qui fait « obligation à l'État de permettre la tenue des manifestations de ceux qui la respectent ».
Je déposais deux plaintes au nom d'ALLO. En 2009, le Préfet, ancien Saint-Cyrien, qui déshonorait ainsi son ancien uniforme, et l'État étaient doublement désavoués, c'est-à-dire vous-même. Vous étiez condamnés pour cette méprisable action, par deux jugements du Tribunal administratif. Les arrêtés d'interdiction étaient annulés (virtuel) et l'État condamné à verser deux fois 500€ à ALLO. Sans aucune vergogne, Préfet et État, c'est-à-dire encore vous, firent appels des deux jugements. Vous fûtes de nouveau condamnés en 2011, à hauteur cette fois de deux fois 1000€. Vous alliez enfin comprendre, les condamnations, pas nous. Aujourd’hui cette cérémonie se tient chaque année.
Oui, on ne vit donc pas ce qu’était votre sens de la Paix des Mémoires et de la réconciliation avec des familles françaises meurtries depuis 54 ans. Ces familles de Disparus subirent ainsi une quadruple peine, après les trois infligées par votre triste mentor : perdre les siens, sans savoir dans quelles horribles conditions, ni où gisent les corps martyrisés, voilà que vous leur interdisiez de les honorer. Cumul de peines que ne vivent pas les familles victimes de Mérah, chez Charlie ou du 13 novembre. Nous espérons pour elles que dans quelques années les terroristes n’enseigneront pas dans les universités, que les médias et le Cinéma ne leur offriront pas des tribunes et que nos politiciens n’iront pas un jour se prosterner au Monument des Martyrs d’un quelconque État Islamique, comme c’est le cas pour nous. Il est vrai que nos familles n’eurent, elles, jamais droit aux cellules psychologiques pour leur permettre de faire ce deuil que l’on demande à la moindre disparition, pas plus qu’elles n’eurent le droit aux comités d’accueils que l’on réserve aux Étrangers, surtout quand ils crachent sur la France. Mais il est vrai que vous obéissiez ainsi aux instructions comminatoires qui vous avaient été données par les habituels salisseurs de la France, par Mouloud AOUNIT, président du MRAP avant qu’il ne soit « sorti » pour positionnement trop communautariste, par la LDH de Toulon -ces prétendues associations droits de l'hommiques et anti racistes-, par la dénommée MOUSSAOUI, membre du PC et journaliste de l'Humanité, enfin par la Presse algérienne et son ami GAVOURY, dont les compassions ne vont qu’aux porteurs de valises et aux terroristes fellaghas. Mais il vous fallait bien plaire au terroriste-président algérien auprès de qui vous mendiiez, comme votre prédécesseur et votre successeur, la signature d’un traité dit « d’amitié franco- algérien » (sic).
Oui, que ne nous vous avons entendu vous élever contre cette « guerre des Mémoires », pour une France réconciliée et apaisée ?L’était-elle pour nous sous votre présidence ? Nous serions aujourd’hui plus enclins à croire que votre action n’est pas que politicienne et à la noblesse de vos anathèmes contre le président en exercice.
C’est pourquoi les Français d’Algérie, vos Compatriotes, n’oublieront pas. Pas plus qu’ils n’oublieront que les massacres intervenus après le 19 mars 1962 furent l’œuvre généreuse de celui dont vous revendiquez, comme bien d’autres, le sinistre héritage.
Jean-Pierre RONDEAU Président de DEPATRIES Président d’Honneur des Anciens du Lycée Lamoricière d’Oran Responsable VERITAS IDF
En position confirmé
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Sam 19 Mar 2016 - 20:36
JP RONDEAU a écrit:
Mais qu’en était-il de vos valeurs républicaines, de votre appétence à plus de démocratie, de votre espoir de réconciliation entre Français et de Paix interne, mais surtout de votre compassion envers des familles françaises meurtries depuis 54 ans, lorsque vous leur avez interdit d’honorer leurs Morts à deux reprises ? Vous étiez Ministre de l’Intérieur (2006), puis Président de la République (2007), lorsque vous nous avez refusé le Ravivage de la Flamme le 5 juillet par l’association ALLO (Anciens du lycée Lamoricière d’Oran) que je présidais. Cette cérémonie, et pas une manifestation qui peut toujours dégénérer, avait pourtant été autorisée par le Comité de la Flamme et son président de l’époque, le Général Jean COMBETTE. Il s’agissait d’honorer les trois mille Oranais disparus et massacrés le 5 juillet 1962. Ils furent pendus à des crocs de bouchers, éviscérés, égorgés, brulés vifs, lynchés, fusillés, etc., quand, en tant que femmes, elles ne finirent pas dans les bordels du FLN. Cet Hommage était aussi élargi à tous nos Disparus de la Guerre d’Algérie (Pieds Noirs et Harkis). Ces Victimes étaient-elles pour vous moins honorables que celles de Toulouse, de Charlie, du Bataclan, des cafés et de l’hyper Cacher, voire même que celles des tours de New York
A l'Etoile l'année suivante, sarkozy étant président, il nous était interdit de chanter "Les Africains" au nom de l'ordre public. Les sbires de feux le commissaire gavoury battaient le pavé sur le haut des champs. Nous étions également menacé d'interdiction de la commémoration l'année suivante, si nous avions enfreint la consigne. Oui sarkozy, jette ton masque.
jacky alaux Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Dim 20 Mar 2016 - 0:11
SARKOSY, HOLLANDE... à mettre dans le même sac
FOUQUET66 Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Dim 20 Mar 2016 - 11:50
jacky alaux a écrit:
SARKOSY, HOLLANDE... à mettre dans le même sac
,
Car même engeance!!
RB9 enregistré
Sujet: La date maudite du 19 mars 1962 Dim 20 Mar 2016 - 18:42
source: La Faute à Rousseau dimanche 20 mars 2016 Histoire & Actualité • La date maudite du 19 mars 1962
par Jean Monneret
Le 18 mars 1962, les négociateurs d’Evian signaient un accord de cessez-le-feu entre l’armée française et le FLN qui dirigeait la rébellion indépendantiste. Le texte était accompagné de « déclarations gouvernementales » censées garantir la sécurité des Européens présents en Algérie, comme de ceux, de toutes origines, qui s’étaient opposés au FLN. Les harkis (1), supplétifs de l’armée française n’étaient pas mentionnés. La promesse, toute verbale, du FLN qu’il n’y aurait pas de représailles contre eux, fut jugée suffisante par L. Joxe. (2)
Le texte d’Evian fut publié le 19 mars 1962. Depuis, certaines organisations « anticolonialistes » considèrent cette date comme celle de la fin de la guerre d’Algérie. Or, loin que le conflit s’apaisât, le 19 mars ouvrit une période de violences sans précédent.Il en fut ainsi non seulement jusqu’au 3 juillet, lorsque Paris reconnut l’indépendance de l’Algérie, mais jusqu’à l’automne 1962 et au-delà.
Les victimes musulmanes du FLN furent probablement plus nombreuses durant ces six mois qu’elles ne l’avaient été durant les huit années précédentes. Le nombre des Pieds-Noirs enlevés quintupla (3), contraignant l’immense majorité d’entre eux à un exil définitif résultant d’une épuration ethnique pure et simple. Ajoutons que durant ce semestre abominable, nombre de militaires français furent tués ou enlevés ; 177 d’entre eux demeurent portés disparus à ce jour (chiffre provisoire sans doute inférieur à la réalité).
Donner la date du 19 mars à des places, à des rues, à des ponts (prochainement à Toulouse), fêter cette journée, prétendre y voir la fin du conflit algérien, est donc une insulte à toutes les victimes de cette époque, un outrage à l’Armée française, un défi au sens national le plus élémentaire et une injustice criante.
En effet, contrairement à ce qui s’affirme parfois avec légèreté, le FLN représenté par Krim Belkacem , à l’époque homme fort de ce mouvement, a bien signé et paraphé les accords d’Evian. Cette organisation a donc délibérément violé le texte auquel elle avait souscrit (et qu’elle négocia durement). Elle a donc totalement engagé sa responsabilité morale et matérielle dans ce qui suivit. La participation ouverte de ses commandos, de son armée et de ses militants aux enlèvements massifs et aux exécutions durant les neuf mois postérieurs au 19 mars devrait inspirer une condamnation unanime. Ce n’est pas le cas, ce qui illustre le relativisme troublant de l’idéologie des droits de l’homme, devenue le fondement de l’univers occidental actuel. L’opprobre ne devrait d’ailleurs pas épargner certains responsables politiques français de l’époque.
Dès le 17 avril 1962, l’encre d’Evian étant à peine sèche, le FLN inaugura le terrorisme silencieux, les enlèvements massifs d’Européens à Alger, à Oran, dans la campagne oranaise et en Mitidja. Ces rapts prenaient pour prétexte : la lutte contre l’Organisation Armée Secrète (OAS). (5) Après l’échec du putsch des généraux en avril 1961, les partisans de l’Algérie française avaient en effet rejoint cette organisation clandestine qui refusait ledit cessez-le-feu.
Les « anticolonialistes » qui donnent le ton aujourd’hui dans les médias et les milieux officiels font de l’OAS la responsable de l’échec d’Evian et de l’exil des Pieds-Noirs. C’est un procédé commode mais peu honnête. L’organisation secrète, en fin de course, en juin 1962 n’avait plus ni stratégie, ni tactique. Il en résulta des dérives diverses et une confusion chaotique terminées par une (pseudo) négociation avec le FLN. (6) A ce stade, l’OAS menaça de pratiquer la « terre brûlée ». Des historiens de pacotille lui imputent cette politique depuis sa naissance, alors qu’elle ne dura qu’une semaine.
L’histoire de l’OAS s’étend sur seize mois, de mars 1961 à juin 1962. Quelles que furent ses errances finales, indéniables , en faire le bouc-émissaire de tous les échecs ultimes des autorités françaises n’est qu’une manière peu subtile d’exonérer le pouvoir d’alors et de blanchir le FLN de ses crimes vis-à-vis de l’Algérie, des harkis et des Pieds-Noirs.
Car après le ratissage de Bab-el-Oued, ces derniers subirent aussi la fusillade du 26 mars 1962 rue d’Isly (7), puis la longue succession des crimes des nouveaux maîtres du pays. Un exemple en donnera une idée : en mai 1962 ,272 Européens furent enlevés en Alger contre 44 en avril. A la fin du mois de juin, on évaluait à près de 1000 les victimes européennes de rapts dans la seule capitale.A partir du 17 juin, à la suite d’un accord FLN-OAS, les enlèvements ralentirent. Ils reprirent de plus belle après le 3 juillet, date de la proclamation de l’indépendance. Deux jours après, le 5 juillet à Oran, une manifestation venue des quartiers musulmans submergea le centre-ville européen. Quelque 700 Pieds-Noirs et une centaine de Musulmans (sans doute pro-français) furent massacrés.(8) Ceci accentua l’exode et le rendit irréversible.
Les victimes les plus nombreuses se situent toutefois parmi les Musulmans. Dès la signature des accords du 19 mars, des harkis furent attaqués à Saint-Denis.A Saïda, des membres du commando Georges furent enlevés et tués par l’organisation indépendantiste alors même que plusieurs d’entre eux étaient des officiers français. Après le 3 juillet, les représailles contre les Musulmans ayant combattu le FLN s’intensifièrent. Des dizaines de milliers furent assassinés, emprisonnés ou persécutés de diverses manières. (9) Quelque 90000 harkis, familles comprises, furent transférés en France grâce à l’action clandestine de quelques officiers. Les autorités militaires, tout en signalant les épreuves subies par nos compatriotes musulmans, n’en relayèrent pas moins des recommandations insistantes et répétées de ne pas les faire venir en France. Ces faits largement établis historiquement n’en sont pas moins dissimulés voire niés aujourd’hui par quelques chercheurs « engagés ».Ceux qui ont vécu les événements de ce vilain temps en sont marqués à jamais. La date du 19 mars 1962 demeurera celle d’une ineffaçable duperie. •
1. Harkis : supplétifs mobiles de l’armée française. Par extension, tout Musulman ayant combattu le FLN. 2. Ministre d’Etat chargé des affaires algériennes, dirigeait la délégation française à Evian. 3. JJ Jordi, Un silence d’état. Soteca, 2011, p. 155, chiffre à 300 les Européens disparus avant le 19 mars et à 1253 après. S’y ajoutent 123 personnes dont les corps furent retrouvés et 170 cas incertains. 4. A ce jour, le gouvernement français a refusé d’ouvrir ces archives concernant ces militaires disparus. Seuls les civils ont été étudiés. 5. M. Faivre, Les archives inédites de la politique algérienne, ed. L’Harmattan 2001. Vers la Paix en Algérie, collectif, ed. Bruylant, Bruxelles 2003. Les pages signées y sont reproduites. 6. L’OAS fut créée à Madrid le 10 février 1961 et devint active en mars et surtout à l’automne suivant. Le FLN et ses séides prétendent aujourd’hui que les enlèvements ciblaient des militants de l’OAS. Dans La Phase Finale de la Guerre d’Algérie (ed. L’Harmattan, 2011) nous avons montré que les rapts pouvaient toucher aveuglément n’importe quel Européen. 7. Voir notre ouvrage :[i] Une Ténébreuse Affaire : La Fusillade du 26 mars 1962 (ed. L’Harmattan, 2009). 8. Jordi, op.cité, p.155. 9. M.Faivre, Les combattants musulmans de l’Armée française, ed. L’Harmattan, 1995.[/i]
Jean Monneret
Pérignon Expert
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Mer 25 Mai 2016 - 0:39
Guerre d'Algérie : Hollande admet que le 19 mars marque " le début des massacres "
Citation :
Le chef de l'État, qui avait suscité une vive polémique en participant aux célébrations du cessez-le-feu signé au lendemain des accords d'Evian, a fait un geste envers les pieds noirs et les harkis ce mardi.
Serait-ce une ébauche de mea culpa? Invité de France Culture ce mardi matin, François Hollande s'est exprimé sur la très controversée date du 19 mars, qu'il a choisie pour commémorer la guerre d'Algérie cette année. [...] Mais il y a aussi des massacres qui ont eu lieu. Quand on parle du 19 mars, on sait (que) c'est la fin de la guerre d'Algérie, mais c'est aussi le début d'un certain nombre de massacres, dont les pieds noirs ou les harkis ont été victimes. Donc il faut parler de tout pour que nous puissions vivre ensemble à partir de cette reconnaissance», a-t-il concédé.
Sujet: Re: Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962- Mer 25 Mai 2016 - 15:02
jacky alaux a écrit:
Oui ! Ca fait pas mal de temps que ca dure... En Algérie nous avions pourtant gagné la guerre et ce, n'ayons pas peur de le dire, grace a nos fameux colonels Paras et a la Légion. Seulement voila, un certain général usurpateur avait décidé d'abandonner ce territoire pourtant bien français. Depuis, ce pays est devenu malgré ses richesses une immense poubelle sous la dictature FLN, ceux la même que notre armée avait combattu et qui par leur incompétence et une corruption sans vergogne ont mené le pays à la misère et au fanatisme religieux a la merci des Fous d’Allah ( l'Etat Islamique ) qui en temps et lieux s'empareront de ce pays.... Ca, c'est sure. Quant à la FRANCE elle en paye depuis cette erreur qui risque de lui être fatale.
Ne pas considérer ce message déjà écrit. Merci. .
Dernière édition par jacky alaux le Mer 25 Mai 2016 - 15:08, édité 1 fois (Raison : ERREUR)
Hollande: 1er président participant à la mascarade du 19 Mars 1962 FNACA COMMUNISTES HOLLANDE gaucho socialistes FLN -19 mars 1962-