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| Le général écoute les anciens fellouzes lui prêcher leur doctrine de la pacification | |
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PTS Pro !
| Sujet: Le général écoute les anciens fellouzes lui prêcher leur doctrine de la pacification Lun 23 Mai 2011 - 23:57 | |
| L’homme du Treize Mai à Saïda.
lundi 13 juillet 2009, par Armand Bénésis de Rotrou
http://www.miages-djebels.org/spip.php?article124
Extrait du livre : « Commando Georges » et l’Algérie d’après. Légion étrangère-Harkis- O.A.S. par le Lieutenant-colonel (e.r ) Armand BENESIS de ROTROU.
C’est dans ce contexte que, le 27 août 1959, le général De Gaulle se laisse présenter un secteur qui, en huit mois, est devenu un modèle de pacification après avoir été l’un des plus rebelles d’Algérie ; le Président a tout lieu d’être satisfait, Bigeard et les siens ayant, en son nom, tenu les engagements pris solennellement par lui un an plus tôt : le Secteur est pacifié, les populations européenne et autochtone qui vivent en paix lui réservent, en liesse, un accueil chaleureux, les autorités de tout bord sont satisfaites et les troupes ont une présentation impeccable, les appelés défilant en colonnes par six, la tête haute et en chantant.
Le Général fait connaissance avec le commando musulman, un exemple de paix des braves : sous la tente autour de plateaux servis de thé à la menthe, il écoute les anciens fellouzes lui prêcher leur doctrine de la pacification ; il écoute aussi, dans la salle opérations-renseignement, Bigeard et sa vieille garde.
Et pourtant. Au cours de sa visite, le général De Gaulle déçoit : Bigeard écrira[1] que le Président « écoute distraitement », s’attache à des banalités comme les feux de forêt qui lui vaudront une remontrance avec l’apostrophe de « mon jeune ami » ; il conclut[2] : « De Gaulle s’en va, je me demande ce qu’il est venu faire. Il n’a rien dit, ne m’a pas encouragé, que pense-t-il ? Que veut-il ? Je n’en sais rien ».
Bigeard ne sera pas le seul à être déçu, le président de la République, tout au long de son voyage, observant la même attitude ; dans l’Algérois, au 22e bataillon de chasseurs alpins (B.C.A.), le capitaine Roger Gaston (futur chef de maquis de l’organisation armée secrète [O.A.S.*]) témoigne de sa propre expérience [3] :
« Fin août [1959], le Président de la République passa, je ne sus jamais trop pourquoi, de popote en popote. Car il ne voulut rien entendre comme il ne voulut rien dire. Je fus invité à sa table, lors de son passage à Tizi-Ouzou, par le Général Faure [Jacques, commandant la zone de l’Est algérois (Z.E.A.)]. Je compris, au cours de la conversation, par la façon brutale, même grossière avec laquelle il interrompit le plaidoyer pour l’Algérie française du Général Faure, qu’il avait une arrière-pensée inavouable encore. [Lire la suite http://www.miages-djebels.org/spip.php?article124] | |
| | | SF Expert
| Sujet: Re: Le général écoute les anciens fellouzes lui prêcher leur doctrine de la pacification Mar 24 Mai 2011 - 0:46 | |
| Voilà un texte qu'il serait bon de soumettre à l'approbation du Général "Georges" Grillot.... Lequel est toujours de ce monde, et bien portant...
L'appellation de "Mon Jeune Ami" fut rapportée par le Général BIGEARD dans ses ouvrages de mémoire... | |
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